Je suis certaine de peu de choses. Mais je crois fermement qu'il n'est pas possible que le sens de vivre soit vers une sécurité monstrueuse pour certains et une inquiétude permanente pour d'autres.
Je travaille pour fonder une entreprise d'économie sociale. On s'entend dire qu'il faut se débrouiller pour trouver des façons de devenir autonome. Les femmes, les artistes, devenez entrepreneures. C'est bien, vous deviendrez autonomes financièrement. Bravo.
Plus on observe les fonctionnements pour accéder à des subventions, que ce soit en tant qu'artiste ou en tant qu'entrepreneur, la base est toujours l'argent. Ne demande pas si tu en as besoin. Le besoin est un ami lépreux. Tu dois montrer ton autonomie avant d'obtenir quoi que ce soit.
Ce n'est pas un chemin vers l'autonomie, c'est un plus à ta réussite préalable. Il n'y a aucune instance gouvernementale qui fera la différence dans un projet. Elle viendra compléter un financement déjà solide. Le gouvernement ne prend aucun risque de développer une idée mais soutien celles qui fonctionnent déjà. Si tu es un artiste, tu dois avoir un rayonnement, terme hautement subjectif qui permet de laisser ceux qui n'ont pas les moyens pour se faire connaître de rester dans l'ombre. Et pour les entrepreneurs, tu dois avoir un investissement de départ.On comprend le principe, on est impuissant face à une machine que l'on continue de financer.
Mais le principe est simple autant qu'il n'est pas juste. Il favorise ceux qui sont déjà favorisés. Pour les défavorisés, c'est la survie seulement qui est tolérée. Le rêve américain dans toute sa splendeur. Les pauvres enrichissent les riches tout en continuant de croire qu'il y a des possibilités de s'en sortir.
C'est bien, tu peux faire des projets qui te permettent de subsister pendant trois ou quatre mois. Si tu as été sage et que tu as travaillé, tu as droit au chômage autant que n'importe qui. C'est parfait. Mais comment tu crois investir dans une entreprise avec moins que le seuil de pauvreté comme revenu?
Mais pour réponse, je ne reçois que des haussements d'épaule, des regards fuyants ou des moues désaprobatrices. Et pour cause! Quand tu n'as pas d'argent, tu es un quêteux. Peu importe tes compétences, ton talent, tes projets, tes réalisations.
Je vous entends vous dire, encore une communiste! Devrait-on entretenir tout le monde sous prétexte qu'ils ont du talent? Ne serait-ce pas un peu subjectif d'ailleurs?Bien sûr, ce n'est pas ce que je dis. Ce que je dis c'est que tellement tout est basé sur l'argent qu'il n'y a aucun autre moyen d'en faire que d'en avoir. Et pour en avoir, le meilleur chemin n'est pas toujours honnête. C'est les valeurs sur lesquelles reposent notre système. Même le gouvernement n'encourage que ceux qui réussissent. Tout est fait pour ceux qui ont de l'argent.
Alors, qu'on me dise en face que les pauvres c'est parce qu'ils veulent bien le rester et je frappe. Oui, c'est une menace. Jamais je n'ai cru mais j'ai essayé, parce que je me sentais terriblement rejetée, que la valeur d'une personne se calcule. Donc, même un sans talent mérite de manger. Comme le système oblige les artistes à réussisr un minimum financièrement dans la jungle sauvage du capitalisme, les oeuvres d'art perdent de la qualité. On ne fait pas de la recherche atristique en crevant de faim. Oui, on peut, d'accord. Mais pas avec des enfants à charge. Bon, même ça on peut. Mais une vie de misère, sacrifiée, parce que l'art est plus important que soi-même, pitié!
On n'accepte plus l'idée du génie, les grands écrivains sont morts, il n'y a plus de grands compositeurs, plus de poètes, alors pourquoi les artistes se sacrifieraient pour leur art? On travaille dans les restaurants, les bars, les bureaux et on travaille notre art le dimanche. Du coup, on ne se fait pas reconnaître en tant qu'artiste et les subventions ne sont pas accessibles. Ensuite, nos pairs se moquent de nous pour être sûrs d'être dans la bonne gang et ne pas subir l'exclusion eux aussi. Pas assez de rayonnement. Quand on n'a pas de quoi manger, la lueur du rayonnement peu baisser, effectivement.
Alors, quelle est la solution? Adopter le comportement prescrit: rentrer travailler dans une entreprise qui te sous-paye parce qu'ils ont le gros bout du bâton, t'en a besoin de cet argent et moi, j'ai pas besoin de toi. Ça fait la file dehors pour une maigre paye, pour éviter l'humiliation de la pauvreté. Parce que tout le monde sait bien que finalement, quand on est pauvre, c'est pas parce qu'on le veut bien.
C'est ça le plus beau pays du monde. C'est comme ça que tu apprends à tes enfants à vivre. À l'école, tu peux encore rêver, mais ce ne sera pas long que tu verras que ta personnalité, si elle n'entre pas dans l'unique chemin que tu peux prendre quand tu es petit, bonne chance!Je ne suis ni communiste ni capitaliste. Je suis anti-pouvoir. Le pouvoir signifie la perte de la dignité autant que les pauvres on leur enlève. Quand tu n'as pas quelque chose, ce n'est pas en le prenant à d'autres que tu le reçois. La guerre au pouvoir est déclarée. Pouvoir égale abus. Pouvoir égale meurtre.
La société a le devoir de prendre en charge réellement ceux qui n'entrent pas dans les standards. La collectivité a des devoirs et des responsabilités. Est-ce que les parents ne font pas vivre leurs enfants? Pourtant, ils ne rapportent rien directement que des soucis, des dépenses, des contraintes. Est-ce que leur amour justifie tout cet investissement? Il n'y a aucune garantie qu'ils deviendront rentables.
Je pense que l'évolution des droits de la personne est très légère mais je n'ai d'autre solution pour ma vie que de continuer d'avancer dans le sens que je crois bien pour l'humanité. Si cela fait de moi une folle, monoparentale, pauvre, rejetée par sa propre famille, et bien je serai monoparentale, pauvre, rejetée par ma propre famille mais digne, fière, et intègre. Oui, intègre le ventre vide vaut mieux qu'à genoux le ventre plein. Jamais je ne plierai. Jamais je ne ferai passer mes besoins physiques avant mes valeurs, pas dépassé une certaine mesure. Pas enrichir des tueurs, plus jamais enrichir des voleurs.
jeudi 10 septembre 2009
samedi 29 août 2009
Féminisme et féminité
Je suis femme.
J'ai une sexualité de femme.
J'ai une sensibilité de femme.
Je suis mère.
Je suis cinéaste.
Je veux les combler d'attentions, d'amour.
C'est comme ça que s'exprime mon amour.
Il y a en moi toute l'histoire de l'humanité. Toutes les femmes sacrifiées.
Et je sens si profondément l'amour.Tout mon corps acceuille la puissance comme un don.
Les voluptés de mon amour ne peuvent être brimées.
Je reçois le don de l'homme et j'aime que l'homme me fasse ce don.
Ma sexualité est secrète et intérieure. Mon amour est un coeur sacrifié.
Je suis femme.
Je choisi de qui j'accepte le don. Le désir et l'attention des uns, et surtout, de ceux qui croient qu'ils peuvent obtenir de moi la soumission parce que je suis femme et donc, en position de faiblesse ou d'infériorité, ne me fait pas plier.
J'aime la puissance de l'homme et j'accepte le don de cette puissance quand je l'aime. Cette situation ne me met pas en position d'infériorité.
Le féminisme c'est affirmer qu'on est femme, sans adopter les comportements masculins pour se faire respecter.Je suis une personne indépendante et insoumise, indomptable. Que cet aspect excite des hommes, cela n'est pas mon problème et je ne voilerai jamais ma sexualité, mon corps aussi désirable soit-il ou lorsqu'il ne sera plus désirable, l'intégrité totale de ma personne m'appartient.Trop souvent on s'imagine et on s'est imaginé que parce que la femme ouvre son corps et son coeur, elle appartient à celui qui est l'objet du don féminin.
Le don féminin de l'amour n'est pas moins libre et indépendant que le don masculin de l'amour.
Le désir de l'homme n'est pas une fin pour une femme. L'attention des hommes n'est pas valorisante.
Je laisse un homme m'aimer parce que je l'aime. Il n'y a pas de faveur, pas de moyen de contrôler une personne autrement que par la peur. C'est donc la lâcheté qui a dicté les relations de contrôle des siècles derniers.
En quoi le fait d'aimer d'une façon féminine est inférieur? J'ai un désir féminin. J'aime comme une femme aime.
Ce don de mon coeur n'est pas une prémisse à une vie de soumission et de sacrifices. Je ne sacrifierai rien que ce que je veux donner. Si je porte la vie, une vie qui est la rencontre entre la puissance et l'endurance, elle est aussi libre et indépendante.
La puissance ne vaut pas mieux que l'endurance. Le désir qui motive l'homme m'émeut, cela ne fait pas de moi un être inférieur. Si je souhaite acceuillir l'énergie que son désir de moi a générée, je goûte la même puissance, même si je lui laisse le mérite de l'explosion, en moi, c'est une implosion. Une implosion que j'absorbe et qui me rend plus belle et plus désirable encore. Si j'ai le cran de prendre l'explosion, je ne suis pas plus faible que celui qui la donne.
Mais mon corps demeure à moi seule. Et le sien à lui seul. Le partage doit demeurer libre pour les deux corps qu'on explose ou qu'on implose. Le jugement est une erreur humaine qui se perpétue et qui fait souffrir. Est-ce qu'on juge les enfants pour leur pureté? Pourquoi juge-t-on les femmes et les hommes pour leur féminité?
Tout ce qui montre une apparence de faiblesse est condamné. Que ce soit la tristesse, la maladie, la soumission, ces émotions et ces choix sont aussi beaux et intéressants que la puissance et la force.
C'est la déshumanisation qui dicte aux uns de blesser ceux qui montrent leurs faiblesses. Mais les plus faibles sont ceux qui ont besoin de voir les autres souffrir pour vivre.
La force féminine est inouïe. Une force assez indépendante pour donner malgré tout, pour se préoccuper du bonheur des autres. Les perceptions sont à l'envers parce que c'est le superficiel qui règne.
C'est dans l'intégration de la faiblesse que se trouve la plus grande force. Parce que la vrai force est l'absence de peur. Le courage traditionnel qui met en valeur la force physique masculine a eu une suprématie incroyable. Et pourtant, ce n'est que ma force féminine, celle qui intègre mon désir de plaire à l'homme que j'aime et à mon père, qui me donne la force d'être indépendante de tout jugement et de faire ce que mon coeur me dicte avec toutes les conséquences, avec toute la plénitude qui émane des décisions responsables face à son propre coeur. Il me possède, il possède cette partie de moi qui l'aime. Et c'est bon d'être femme et d'être possédée. Mais je suis un être humain libre, indépendant, fort, courageux, créatif, intelligent et je ne donne ma soumission d'amour qu'à celui qui m'aime comme je le souhaite. Je ne suis pas qu'un sexe, qu'un désir de l'homme, qu'une mère. Que l'on me dise que les hommes ne savent plus comment agir à cause du féminisme! J'en rirai jusqu'à ma mort. La suprématie masculine est tellement profonde qu'on ne la voit plus. Les femmes doivent prouver leurs compétences. Les femmes doivent faire leur crédibilité. Les femmes doivent s'excuser d'être femme.On peut être belle et intelligente, mais d'une beauté tranquille et non menaçante pour la virilité. Une femme baisable avec des couilles c'est drôle uniquement si on réussit à la soumettre.
Mais je déclare sans pâlir et sans m'agenouiller que je suis une femme libre, sexuelle, mère, indépendante et artiste et que la menace ne me fera plus jamais oublier qui je suis, que je dois rien à personne, que je n'ai de comptes à rendre à personne et surtout pas sur ma façon d'aimer.
Je suis femme.
Je suis mère.
Je suis putain.
Je suis amoureuse.
Je suis secrète.
Je suis indépendante.
Je suis libre.
J'ai une sexualité de femme.
J'ai une sensibilité de femme.
Je suis mère.
Je suis cinéaste.
Je veux les combler d'attentions, d'amour.
C'est comme ça que s'exprime mon amour.
Il y a en moi toute l'histoire de l'humanité. Toutes les femmes sacrifiées.
Et je sens si profondément l'amour.Tout mon corps acceuille la puissance comme un don.
Les voluptés de mon amour ne peuvent être brimées.
Je reçois le don de l'homme et j'aime que l'homme me fasse ce don.
Ma sexualité est secrète et intérieure. Mon amour est un coeur sacrifié.
Je suis femme.
Je choisi de qui j'accepte le don. Le désir et l'attention des uns, et surtout, de ceux qui croient qu'ils peuvent obtenir de moi la soumission parce que je suis femme et donc, en position de faiblesse ou d'infériorité, ne me fait pas plier.
J'aime la puissance de l'homme et j'accepte le don de cette puissance quand je l'aime. Cette situation ne me met pas en position d'infériorité.
Le féminisme c'est affirmer qu'on est femme, sans adopter les comportements masculins pour se faire respecter.Je suis une personne indépendante et insoumise, indomptable. Que cet aspect excite des hommes, cela n'est pas mon problème et je ne voilerai jamais ma sexualité, mon corps aussi désirable soit-il ou lorsqu'il ne sera plus désirable, l'intégrité totale de ma personne m'appartient.Trop souvent on s'imagine et on s'est imaginé que parce que la femme ouvre son corps et son coeur, elle appartient à celui qui est l'objet du don féminin.
Le don féminin de l'amour n'est pas moins libre et indépendant que le don masculin de l'amour.
Le désir de l'homme n'est pas une fin pour une femme. L'attention des hommes n'est pas valorisante.
Je laisse un homme m'aimer parce que je l'aime. Il n'y a pas de faveur, pas de moyen de contrôler une personne autrement que par la peur. C'est donc la lâcheté qui a dicté les relations de contrôle des siècles derniers.
En quoi le fait d'aimer d'une façon féminine est inférieur? J'ai un désir féminin. J'aime comme une femme aime.
Ce don de mon coeur n'est pas une prémisse à une vie de soumission et de sacrifices. Je ne sacrifierai rien que ce que je veux donner. Si je porte la vie, une vie qui est la rencontre entre la puissance et l'endurance, elle est aussi libre et indépendante.
La puissance ne vaut pas mieux que l'endurance. Le désir qui motive l'homme m'émeut, cela ne fait pas de moi un être inférieur. Si je souhaite acceuillir l'énergie que son désir de moi a générée, je goûte la même puissance, même si je lui laisse le mérite de l'explosion, en moi, c'est une implosion. Une implosion que j'absorbe et qui me rend plus belle et plus désirable encore. Si j'ai le cran de prendre l'explosion, je ne suis pas plus faible que celui qui la donne.
Mais mon corps demeure à moi seule. Et le sien à lui seul. Le partage doit demeurer libre pour les deux corps qu'on explose ou qu'on implose. Le jugement est une erreur humaine qui se perpétue et qui fait souffrir. Est-ce qu'on juge les enfants pour leur pureté? Pourquoi juge-t-on les femmes et les hommes pour leur féminité?
Tout ce qui montre une apparence de faiblesse est condamné. Que ce soit la tristesse, la maladie, la soumission, ces émotions et ces choix sont aussi beaux et intéressants que la puissance et la force.
C'est la déshumanisation qui dicte aux uns de blesser ceux qui montrent leurs faiblesses. Mais les plus faibles sont ceux qui ont besoin de voir les autres souffrir pour vivre.
La force féminine est inouïe. Une force assez indépendante pour donner malgré tout, pour se préoccuper du bonheur des autres. Les perceptions sont à l'envers parce que c'est le superficiel qui règne.
C'est dans l'intégration de la faiblesse que se trouve la plus grande force. Parce que la vrai force est l'absence de peur. Le courage traditionnel qui met en valeur la force physique masculine a eu une suprématie incroyable. Et pourtant, ce n'est que ma force féminine, celle qui intègre mon désir de plaire à l'homme que j'aime et à mon père, qui me donne la force d'être indépendante de tout jugement et de faire ce que mon coeur me dicte avec toutes les conséquences, avec toute la plénitude qui émane des décisions responsables face à son propre coeur. Il me possède, il possède cette partie de moi qui l'aime. Et c'est bon d'être femme et d'être possédée. Mais je suis un être humain libre, indépendant, fort, courageux, créatif, intelligent et je ne donne ma soumission d'amour qu'à celui qui m'aime comme je le souhaite. Je ne suis pas qu'un sexe, qu'un désir de l'homme, qu'une mère. Que l'on me dise que les hommes ne savent plus comment agir à cause du féminisme! J'en rirai jusqu'à ma mort. La suprématie masculine est tellement profonde qu'on ne la voit plus. Les femmes doivent prouver leurs compétences. Les femmes doivent faire leur crédibilité. Les femmes doivent s'excuser d'être femme.On peut être belle et intelligente, mais d'une beauté tranquille et non menaçante pour la virilité. Une femme baisable avec des couilles c'est drôle uniquement si on réussit à la soumettre.
Mais je déclare sans pâlir et sans m'agenouiller que je suis une femme libre, sexuelle, mère, indépendante et artiste et que la menace ne me fera plus jamais oublier qui je suis, que je dois rien à personne, que je n'ai de comptes à rendre à personne et surtout pas sur ma façon d'aimer.
Je suis femme.
Je suis mère.
Je suis putain.
Je suis amoureuse.
Je suis secrète.
Je suis indépendante.
Je suis libre.
Le sens du partage
Quelque part entre la routine et l'abrutissement, parfois, on ressens...
Une émotion furtive traverse notre corps
Les critères du concret sont dénaturés.
On voudrait vivre, mais on survit
On attire et pourtant on repousse
On accepte et on ne regarde plus
Ensuite, il n'y a pas de paix
Parce qu'elle vient du concret refusé
Les sentiments brûlent, coulent, volent, grandissent
Les ignorer c'est mourir
Le naturel du partage
L'expérience du partage
Le vrai partage
Donner un instant
Prendre en considération quelqu'un d'autre
Agir pour lui
chercher un chemin pour le rejoindrele trouver
le reconnaîtreet c'est tout
La concentration sur le seul vrai besoin que l'on doit continuellement chercher à combler
Partager
Montrer
Parler
Chanter
Danser
Offrir
Avouer
Aimer
Si l'être humain est un mammifère différent, c'est parce qu'il est fait pour aimer
Qu'y a-t-il d'autre sur cette terre que l'amour qui vaille la peine de s'y pencher? Qu'existe-t-il d'autre que l'amour qui rende les choses intéressantes?
Tout dans la fausseté, tout dans les yeux
rien dans le coeur, rien dans le corps
rien qu'un mécanisme, manger, dormir, respirer
Mais la vie, aimer, sentir, donner, c'est le sens du partage, respirer prend un sens quand c'est dans ton coumanger prend un sens quand c'est avec toi, quand je te prépare de l'amour qui tu digereras avec moi
quand ton haleine et la mienne se mêlent dans les odeurs du partage d'un repas
dormir prend un sens quand je rêve à toi
faire l'amour prend un sens quand je te donne mon coeur
travailler est merveilleux quand j'apporte quelque chose au monde
parce que mon coeur aime, est en état d'amour, ma vie a tous les sens possibles
Parce que je vois, je sens, j'entends, je touche, je goûte ta présence, je sais que je vis
Parce que je dis que je t'aime, j'ai mérité la vie qui m'a été donné
Le don de la vie est un cadeau qui prend de la valeur lorsqu'on le donne toujours. Seulement lorsqu'on le donne toujours.
S'approprier, asservir, prendre Tout devient vide à commencer par le coeur qui devient sec On en veut toujours plus quand on prend. Et on en a de moins en moins.
L'amour qu'on refuse de donner devient celui qui nous manque. C'est aimer qui est bon.
Aimer gratuitement aimer sans calcul, sans attente
Le coeur débordant, les yeux aveugles, les bras ouverts Le partage, l'abondance de l'amour, que désirer lorsqu'on est plongé dans une mer d'amour?
Esclaves nous sommes lorsque nous attendons, lorsque nous nous réservons. Ouvrez les portes, les fenêtres, respirer la liberté, l'absence de règle, la joie pour laquelle nous sommes nés!
Il n'y a pas de mur, de temps, tout se transgresse, le respect de la vie n'est pas simplement de ne pas détruire. Il faut bâtir!
Pas des maisons, des routes, mais des échanges, des bonheurs, l'amour
Une émotion furtive traverse notre corps
Les critères du concret sont dénaturés.
On voudrait vivre, mais on survit
On attire et pourtant on repousse
On accepte et on ne regarde plus
Ensuite, il n'y a pas de paix
Parce qu'elle vient du concret refusé
Les sentiments brûlent, coulent, volent, grandissent
Les ignorer c'est mourir
Le naturel du partage
L'expérience du partage
Le vrai partage
Donner un instant
Prendre en considération quelqu'un d'autre
Agir pour lui
chercher un chemin pour le rejoindrele trouver
le reconnaîtreet c'est tout
La concentration sur le seul vrai besoin que l'on doit continuellement chercher à combler
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Aimer
Si l'être humain est un mammifère différent, c'est parce qu'il est fait pour aimer
Qu'y a-t-il d'autre sur cette terre que l'amour qui vaille la peine de s'y pencher? Qu'existe-t-il d'autre que l'amour qui rende les choses intéressantes?
Tout dans la fausseté, tout dans les yeux
rien dans le coeur, rien dans le corps
rien qu'un mécanisme, manger, dormir, respirer
Mais la vie, aimer, sentir, donner, c'est le sens du partage, respirer prend un sens quand c'est dans ton coumanger prend un sens quand c'est avec toi, quand je te prépare de l'amour qui tu digereras avec moi
quand ton haleine et la mienne se mêlent dans les odeurs du partage d'un repas
dormir prend un sens quand je rêve à toi
faire l'amour prend un sens quand je te donne mon coeur
travailler est merveilleux quand j'apporte quelque chose au monde
parce que mon coeur aime, est en état d'amour, ma vie a tous les sens possibles
Parce que je vois, je sens, j'entends, je touche, je goûte ta présence, je sais que je vis
Parce que je dis que je t'aime, j'ai mérité la vie qui m'a été donné
Le don de la vie est un cadeau qui prend de la valeur lorsqu'on le donne toujours. Seulement lorsqu'on le donne toujours.
S'approprier, asservir, prendre Tout devient vide à commencer par le coeur qui devient sec On en veut toujours plus quand on prend. Et on en a de moins en moins.
L'amour qu'on refuse de donner devient celui qui nous manque. C'est aimer qui est bon.
Aimer gratuitement aimer sans calcul, sans attente
Le coeur débordant, les yeux aveugles, les bras ouverts Le partage, l'abondance de l'amour, que désirer lorsqu'on est plongé dans une mer d'amour?
Esclaves nous sommes lorsque nous attendons, lorsque nous nous réservons. Ouvrez les portes, les fenêtres, respirer la liberté, l'absence de règle, la joie pour laquelle nous sommes nés!
Il n'y a pas de mur, de temps, tout se transgresse, le respect de la vie n'est pas simplement de ne pas détruire. Il faut bâtir!
Pas des maisons, des routes, mais des échanges, des bonheurs, l'amour
Le viol
Deux éléments potentiellement complémentaires.
Deux vies.
Deux coeurs.
Un échange basé sur des désirs.
Pourtant, sans amour.
Il n'y a pas de vie sans amour, pas d'amour sans abandon.
Posséder est tout le contraire. Même doucement, même avec joie.
L'amour mécanique. C'est une honte de se servir du corps pour se donner des illusions de vie. Se servir du sien propre pour oublier que l'on n'aime pas et que l'on est incapable de donner.
Ce n'est pas la violence d'une agression mais la banalisation de l'amour. L'attirance insipide, vide et sans mystère.
Le temple est profané, on dira qu'il n'a plus de valeur. Alors que la valeur même réside dans son mystère complet, immortel et puissant. Qui se satisfait d'un frottement calculé et bestial lorsqu'on peut danser sans même bouger?
La pâleur d'un orgasme désincarné.
Ce n'est pas sans importance mais ce n'est pas irréparable. Dépenser l'amour alors que l'amour est une source. Les dommages sont importants.
Si l'on joue à donner ce qui n'est pas, l'absence fait mal. Si l'on reconnait l'absence et l'acceuille, la beauté émane de l'intégrité.
Le viol de l'amour, c'est utiliser son corps pour des illusions. Faire de notre vie un film dont on est le spectateur abruti.
Ouvrir son corps n'a pas moins de conséquence qu'ouvrir son coeur. Il est facile de jouir. Quelle est la valeur du mensonge?
Aussi vrai pour les yeux que faux pour le coeur. Deux messages contradictoires.
Aimer, c'est bien avant. Faire l'amour n'est pas un engagement. Continuellement violé, l'amour se perd.
Des critères visuels, une personne inconnue, des sentiments interchangeables.
Ce n'est pas sur cette base que l'on peut aimer.La conquête est un bien que l'on accumule et qui n'a pas plus de valeur que des meubles ou des livres.
Une liste de noms, des souvenirs. Seulement le viol de l'amour.
Et si seulement, on souhaitait échanger, partager et donner notre amour alors les gestes de l'amour auraient un sens. Si seulement les gestes de l'amour avaient un sens.
Il ne s'agit pas de vie commune, de dépenses, de maison, de voiture, de gardienne. Il s'agit de générosité, de courage, de coeur, d'abandon. Les prétextes sont nombreux pour ne pas aimer, les joies demeurent éphémères, insensées, amères et dénaturées.
Il faut ouvrir le coeur avant le corps. Le coeur est un cadeau qui se renouvelle mais s'il n'est pas offert, tout est illusions, peurs, mensonges.
J'ai donné mon coeur mais on a regardé ailleurs. On a tout violé mais le coeur est intact et aussi insoumis et aussi provocant. Je n'ai rien perdu parce que l'amour que l'on garde est celui qui nous manque.
Il n'y a aucun corps qui ne soit pas apte à aimer. Les formes de l'amour sont infinies. Quand la base est absente, on y met du vernis.
Deux vies.
Deux coeurs.
Un échange basé sur des désirs.
Pourtant, sans amour.
Il n'y a pas de vie sans amour, pas d'amour sans abandon.
Posséder est tout le contraire. Même doucement, même avec joie.
L'amour mécanique. C'est une honte de se servir du corps pour se donner des illusions de vie. Se servir du sien propre pour oublier que l'on n'aime pas et que l'on est incapable de donner.
Ce n'est pas la violence d'une agression mais la banalisation de l'amour. L'attirance insipide, vide et sans mystère.
Le temple est profané, on dira qu'il n'a plus de valeur. Alors que la valeur même réside dans son mystère complet, immortel et puissant. Qui se satisfait d'un frottement calculé et bestial lorsqu'on peut danser sans même bouger?
La pâleur d'un orgasme désincarné.
Ce n'est pas sans importance mais ce n'est pas irréparable. Dépenser l'amour alors que l'amour est une source. Les dommages sont importants.
Si l'on joue à donner ce qui n'est pas, l'absence fait mal. Si l'on reconnait l'absence et l'acceuille, la beauté émane de l'intégrité.
Le viol de l'amour, c'est utiliser son corps pour des illusions. Faire de notre vie un film dont on est le spectateur abruti.
Ouvrir son corps n'a pas moins de conséquence qu'ouvrir son coeur. Il est facile de jouir. Quelle est la valeur du mensonge?
Aussi vrai pour les yeux que faux pour le coeur. Deux messages contradictoires.
Aimer, c'est bien avant. Faire l'amour n'est pas un engagement. Continuellement violé, l'amour se perd.
Des critères visuels, une personne inconnue, des sentiments interchangeables.
Ce n'est pas sur cette base que l'on peut aimer.La conquête est un bien que l'on accumule et qui n'a pas plus de valeur que des meubles ou des livres.
Une liste de noms, des souvenirs. Seulement le viol de l'amour.
Et si seulement, on souhaitait échanger, partager et donner notre amour alors les gestes de l'amour auraient un sens. Si seulement les gestes de l'amour avaient un sens.
Il ne s'agit pas de vie commune, de dépenses, de maison, de voiture, de gardienne. Il s'agit de générosité, de courage, de coeur, d'abandon. Les prétextes sont nombreux pour ne pas aimer, les joies demeurent éphémères, insensées, amères et dénaturées.
Il faut ouvrir le coeur avant le corps. Le coeur est un cadeau qui se renouvelle mais s'il n'est pas offert, tout est illusions, peurs, mensonges.
J'ai donné mon coeur mais on a regardé ailleurs. On a tout violé mais le coeur est intact et aussi insoumis et aussi provocant. Je n'ai rien perdu parce que l'amour que l'on garde est celui qui nous manque.
Il n'y a aucun corps qui ne soit pas apte à aimer. Les formes de l'amour sont infinies. Quand la base est absente, on y met du vernis.
La soumission
Il faut choisir: c'est la soumission ou la liberté. Tout dépend de la vie qu'on veut mener. Si c'est la tête baissée, avec un cruel besoin de combler tous les vides que crée notre manque criant de profondeur, ça coûte cher. Il faut avoir maison et voiture à entretenir, voyages à grands frais, repas élaborés, sorties multiples, beaucoup de temps consacré à suivre les nouveautés à acheter, vêtements, gadgets.Le train de vie, ça coûte cher, on travaille fort pour ça.
C'est la soumission.
Maudite crise économique aussi! Si ça n'arrivait pas, on n'aurait pas à penser à notre comportement. On continuerait de consommer jusqu'à l'explosion.
Il faut juste trouver un moyen que l'économie reprenne, comme ça, nos RER vont remonter. Quand on n'est pas assez fatigué ni diverti, il y a d'autres recours: l'alcool, certaines drogues aussi peuvent convenir.
Le système est parfait: on a même droit à du divertissement pour abruti de nos jours, la vie est belle. Pourtant, les assoiffés de la piasse mourront quand même, les avides de pouvoir s'assoient sur des toilettes en or, mais leur marde est aussi brune que celle des chiens.
Et ceux qui meurent avec le sourire parce qu'ils ont reçu de la vie même de quoi subsister assez longtemps pour comprendre que c'est une simplicité absolue qui rend heureux, continuent d'être vus comme des preuves d'un Dieu inexistant, alors que c'est bien ceux qui prient ou ne prient plus qui les tuent par pur orgueil en croyant que les vers qui vont les manger sont plus chic que ceux qui mangent les oiseaux.
La seule liberté, c'est vivre sans rien acquérir et mourir sans rien laisser. Le reste est de la pourriture des coeurs durcis par la peur.
C'est la soumission.
Maudite crise économique aussi! Si ça n'arrivait pas, on n'aurait pas à penser à notre comportement. On continuerait de consommer jusqu'à l'explosion.
Il faut juste trouver un moyen que l'économie reprenne, comme ça, nos RER vont remonter. Quand on n'est pas assez fatigué ni diverti, il y a d'autres recours: l'alcool, certaines drogues aussi peuvent convenir.
Le système est parfait: on a même droit à du divertissement pour abruti de nos jours, la vie est belle. Pourtant, les assoiffés de la piasse mourront quand même, les avides de pouvoir s'assoient sur des toilettes en or, mais leur marde est aussi brune que celle des chiens.
Et ceux qui meurent avec le sourire parce qu'ils ont reçu de la vie même de quoi subsister assez longtemps pour comprendre que c'est une simplicité absolue qui rend heureux, continuent d'être vus comme des preuves d'un Dieu inexistant, alors que c'est bien ceux qui prient ou ne prient plus qui les tuent par pur orgueil en croyant que les vers qui vont les manger sont plus chic que ceux qui mangent les oiseaux.
La seule liberté, c'est vivre sans rien acquérir et mourir sans rien laisser. Le reste est de la pourriture des coeurs durcis par la peur.
L'amour
Ça fait longtemps que j'y réfléchis. On peut pas dire que c'est une inovation puisque Platon y a pensé bien avant moi!!!
Sérieusement, mes réflexions n'ont rien à voir avec celles du philosophe. Mais il me semble pourtant qu'il y a des idées que l'on accepte et qui sont particulièrement louches.
Comme celles qui sont véhiculées par la publicité et qu'on prend comme des vérités. C'est assez pernicieux la publicité. Je me demandais si ce qu'on nous montre comme valeur en publicité est le reflet de la clientèle cible ou la clientèle se crée en adhérant à des valeurs qu'elle croit commune à suffisamment de gens pour ne pas être exclu de la société si elle y adhère?
J'essaie d'analyser mon propre comportement face à la publicité et surtout celle qui annonce des produits de beauté. Je voudrais parler des annonces de lames de rasoirs pour homme, de gel douche, mais mon coeur s’arrêterait tellement ça m’enrage.
Ah! La beauté! L'adage qui disait: "Il faut souffrir pour être belle" me fait bien rire!! Il faut déjà dépenser beaucoup d'argent, éliminer la compétition, devenir la schtroumphette pour reprendre l'image efficace de Nelly Arcand...Bon, je suis toujours jeune, pas trop mal, ce n'est vraiment pas simple de le dire mais je pense que je ne suis pas mal puisque je plais. Là est le problème. Sur quoi baser le jugement si ce n'est sur un certain concensus?
Alors, les critères généraux ou sociaux de beauté ont leur raison d'être. S'il n'y en avait pas, personne ne pourrait dire s'il est beau ou belle. Pourtant, il me semble que ça devrait être basé sur autre chose.
Quand je vois une femme superbe, souriante jusqu'aux oreilles, étincelante, avec un bruit de sparkle, du brillant, un tan parfait, une peau parfaite, l'air soumis juste assez et indépendant juste assez, en forme, heureuse, jeune, qui me dit que je vaux bien un mascara, une teinture, un rouge à lèvre, un vêtement, une crème, qu'est-ce que ça me fait?
Premièrement, cette femme, elle est à la télé ou dans un magazine. Elle n'est pas réelle. Je le sais bien, je suis réalisatrice. Je sais ce qu'on peut faire avec l'image, et au niveau ou moi je travaille, c'est minime et ça fait tellement beaucoup. Et pourtant, même en le sachant, ça m'affecte.
C'est comme les compliments, à force d'en avoir, on est affecté. Quelqu'un qui veut nous faire perdre notre jugement nous complimente trop, après, on l'écoute. Ça n'a même pas besoin dêtre sincère pour faire l'effet voulu. Alors, moi, quelques jours avant d'avoir mes règles, avec ma bedaine un peu molle, mes cheveux plutôt épuisés, mes joues qui commencent à tomber, mes yeux ordinaires, mon grand nez, ma mauvaise humeure, ma grippe, mes hanches qui ont pris de l'expansion, mes cuisses qui se touchent, mes fesses un peu basses, mes mollets trop gros, mes pieds trop longs, mes ongles rongés, mon poil sur les bras, mes sourcils pas toujours frais fait, mon maquillage cheap, mon linge qui date de 5 ans ou plus, ma face blême, je me dis : Comment j’espère me trouver quelqu’un pour m’aimer?
À en croire la pub, il faudrait que mes jambes soient douces, que je sois douce au complet, belle le jour comme la nuit, que ma vie tourne autour de mes atouts pour séduire mais que je ne m’en serve pas vraiment, que je sois ingénue et fatale à la fois...Que je sois parfaite sans m’arranger serait idéal! Il y a aussi celle qui vend d’autres produits. Celle qui danse pour vendre de la gomme, celle qui pose nue pour vendre du papier de toilette, on a déjà entendu ces rangaines de féministes frustrée...Frustrée de quoi? Frustrée que l’amour d’un homme ne s’arrête qu’au physique de la femme? J’avoue que c’est pour le moins frustrant. Même pour une belle femme. Je sais pas, parfois, j’écoute des films hyper quétaines ou des émissions épouvantables, celles qui sont populaires (et c’est ce qui m’inquiète), et j’y vois des aberrations innomables. Des filles qui cautionnent le fait qu’un homme c’est normal qu’il se désintéresse de sa femme si elle est moins belle qu’avant ou des hommes qui sortent entre gars et qui regardent les femmes très jeunes et qui se trouvent très intelligents de les voirs comme des objets de désir, des annonces de bière (ça dépasse tout) ou les filles sont contentes d’être des objets, pleins de filles qui endossent le rôle de la belle fille qui fait partie d’un décor créé pour les hommes...C’est valorisant d’être la plus belle...oui mais.
Premièrement, tout le monde vieilli. On sait bien que les grand-mère qui ont l’air jeune recoivent des compliments, c’est ben beau. Mais il reste que même si t’es belle pour une grand-mère, la fille de 16 ans, elle est bien plus fraîche pareil. D’ailleurs, il y en a une qui le dit dans une annonce : « Je ne veux pas être belle pour mon âge mais simplement belle. » Bravo, les entrepreneurs ont fait une belle étude de marché. Pour moi, si rester belle veut dire risquer ma vie sur une table d’opération, j’aime mieux vivre laide et plissée longtemps.
On dira ce qu’on voudra, les femmes sont un bien de consommation. Passé une certaine date, écoute ben, pousse pas ta luck. Les filles du secondaire seront toujours prêtes à poser pour annoncer des anti-rides, elles sont justes contentes qu’on les trouve belle. Elles ont raisons. Elles sont complexées. Réunissez une gang de filles normales dans la trentaine et elles vous diront toutes : « Comme j’étais niaiseuse à 20 ans, je pensais jamais que j’avais autant de pouvoir, mais avoir le corps que j’avais et l’expérience que j’ai maintenant, ça serait laitte. »Petit point : je parle des femmes, mais il y a aussi des hommes qui sont pris dans ce système. Que voulez-vous, il y a des gais aussi superficiels que les hétéros et de plus, des femmes qui agissent en homme.
Ensuite, qu’est-ce qui est si valorisant dans le fait d’être belle et d’avoir l’approbation des pairs? Non mais c’est vrai, pourquoi ça fait tellement plaisir de se faire regarder avec convoitise? En fait, ça ne m’intéresse plus et c’est pour cela que je me pose des questions. Si c’est normal pour une femme d’être délaissée si elle n’est pas assez belle, quel est le sens de l’amour? Je n’envie pas mes amis en couple si elle se font tromper pour des plus jeuenes...non merci. Je n’envie pas non plus les sublimes jeunes femmes qui font rire d’elles très longtemps avant de comprendre. Je vois des filles magnifiques absolument malheureuse, très longtemps. Plus elles en font, moins elles comprennent qu’on les trompe, qu’on les laisse. C’est normal, elles attirent le genre de gars qui aime les belles femmes. Ce genre de gars là n’aime pas une belle femme mais les belles femmes. Mais elle, elle se demande encore : « comment ça que j’arrive pas à le garder? » Et là, la fille de l’annonce intervient : « Mes cheveux sont tellements plus doux ». Et ce n’est pas nécessairement sa beauté qui vient nous chercher mais son apparence de bonheur. Pourquoi plus des deux tiers des annonces montrent une fille en situation de séduction? Parce que si tu mets ce shampoing-là dans tes cheveux, il va rester, il ne te tromperas pas.
Bien sûr on ne pense pas ça vraiment, on le sens, c’est pire. C’est complètement émotif. On cherche de l’amour, alors, mon Dieu faites ques mes ongles soient beaux, mes seins tiennent et ma cellullite disparaisse.Pitié! On sors avec le gars la première fois, il regarde la serveuse au resto, les filles dans le film, les passantes; nous on se dit, « qu’est-ce que je pourrais faire pour qu’il ne regarde que moi? »En mettre plus, en mettre moins, en montrer plus en montrer moins, ça dépend du type de gars. Au secondaire, j’avais un kick sur un gars. Il était négligé, rebel, pas coiffé. Je me sentais un peu comme ça moi aussi et j’avais adopté un look dans le genre assez relax. Mais il avait sorti avec une vraie pitoune : une blonde, maquillée, habillée sexy. J’avais compris que presque tous les types de gars aiment le même type de filles. À quelques caractéristiques prêt. Le débat c’est pas s’ils préfèrent les blondes ou les brunettes, les asiatiques ou les slaves, les naturelles ou les poudrées, le débat c’est est-ce qu’il y a des hommes qui préfèrent la sincérité, la beauté personnelle ou bien il n’y a que ceux qui aiment les petits culs et les gros seins déguisées dans un style x préfabriqué par la pub?
Alors, le message qu’on reçoit c’est soit belle, adopte un style et attend qu’on te remarque. Ensuite, met beaucoup d’énergie dans l’entretien de ton corps sinon, c’est quand même normal qu’il te trompe. Pauvre lui, toucher ça! Ouache!
Même qu’on comprends pas les couples costitués de personnes laides. On se dit, « ils se consolent ou quoi? » Avec un certain mépris même. Alors quoi, se mentir c’est mieux? Ne pas voir notre partenaire parce qu’on est trop occupé à se regarder soi-même c’est mieux? Ça a l’air mieux c’est sûr, c’est l’image du bonheur reproduite parfaitement. Les autres ont l’image des loosers dans les films alors que voulez-vous, c’est sûr qu’ils le sont.
D’ailleurs, se tromper c’est normal, personne ne résiste. Personne ne résiste tant que c’est l’image qui est priorisée. Ça me fait bien rire moi, que les hommes se sentent tellement mal pris dans notre société féministe!!! Elle est tellement bonne! La société n’est pas à l’image des hommes, c’est clair : c’est rendu qu’on fait la vaisselle en talons aiguilles pour pas tuer la magie dans le couple, c’est rendu qu’il faut accepter que notre chum se masturbe devant Internet, c’est rendu que l’engagement est une plaie, c’est rendu qu’il faut s’inventer de l’affection en se faisant tirer par les cheveux, c’est rendu qu’on est des porn stars pour pas les perdre, qu’on passe des centaines de dollars en entretien (pis c’est même pas garantie), mais j’avoue que maintenant s’ils ne demandent pas la permission, on peut aller en cours. C’est déstabilisant.
Bon bon, je le sais, vous allez trouver que j’exagère, en plus, je suis seule, ma dernière baise est avec un quinquagénaire, je suis juste mal baisée. Mais oui, et les femmes aussi disent ça. Comme si on n’est pas une femme si on n’est pas désirable, surtout, on n’est pas bien dans notre vie quand on ne sent pas que pleins d’hommes voudraient nous prendre sauvagement et ne peuvent résister à notre sexappeal. Désolée, je je je je préfère l’abstinance!
D’ailleurs, comme le truc pour avoir de l’attention c’est les talons hauts, c’est pas trop compliqué. C’est comme un jouet qui parle, un moment donné, on a entendu ce qu’il dit et il nous tappe. Celui qu’on préfère, c’est celui qui offre des possibilités. Les hommes prévisibles, ça va être corrects.
J’écris ça, pis je suis sûre qu’il y en a des hommes intéressants, malheureusement, je dois admettre que moi, je suis allée souvent vers des vrais épais, à cause de mes complexes sûrement et de mon incompréhension de la game. Je me disais que j’allais finir par me faire aimer vu que j’aimais le sexe, je faisais bien à manger, en plus, en extra j’étais sincère. Mais encore là, j’avais sous estimé l’importance dans l’engagement du statut social. J’étais définitivement beaucoup trop romantique. Maintenant, je refuse tout ce qui est animal, car pour aimer désormais, va falloir que ça soit la valeur de la personne et non ses phéromones. Le besoin d’amour est tellement grand que on fait des compromis jusqu’à ne plus avoir d’espoir et là, on souffre. Ensuite, on recommence. Mais vraiment, le gars qui te remarque parce que tu le fais bander, on peut pas dire qu’il y a un gros projet de vie là-dedans, quand on sait combien de temps dure une érection et que ce membre n’a pas grand mémoire ni loyauté.
Il est impératif de sortir des idées de la publicité, des rôles homme-femme, de l’image, du prestige. Parce que c’est vrai, certaines personnes sont superficielles au point de sortir avec quelqu’un pour être vu avec une personne qui a un look de réussite et ça les aide à avoir une crédibilité. Des gars qui sortent avec des filles maigres qui ont des os à la place du soutien-gorge et dix pouces de vide entre les cuisses, correspondant à l’image qu’on voit dans la pub et qui les trompent avec des plantureuses généreuses poitrines pour deux et gras de fesse bien rebondissant, par exemple. On vit tellement dans un monde de femmes que la prostitution est toujours illégale. Ça arrange qui exactement?Je souhaite toujours l’amour, mais je ne suis plus prête à faire des compromis sur le fond. C’est-à-dire que l’apparance d’amour ne pourra plus jamais me satisfaire. Me manger au lieu de me dire je t’aime ça ne passera pas. Qu’est-ce tu veux, les hommes sont de même, ils disent qu’ils aiment avec des gestes. C’est clair, c’est facile après ça de dire : « je t’ai jamais dit ça » et de se sauver comme un sale con. Si c’est si difficile d’être un être humain, on peut aussi ouvrir des zoos pour homme primitifs, y s’comprennent tellement! Et pour décharger, une image de fille suffit. Ça coûterait pas cher, et ils arrêteraient de se reproduire. Car, le sexe n’engage pas; propagez le mot. Qu’est-ce qui nous reste à nous, femmes vieillissantes si ce n’est de croire que l’amour n’est pas un leurre? Qu’il y a des gens pour qui l’affection réelle, l’engagement (pas sur le temps mais sur la loyauté), le respect réel, l’attachement est important?
J’aime un homme moi, vraiment, et il n’y a pas d’histoire de sexe entre nous deux. C’est mon fils. C’est un homme. Il est absolument ti-gars, je ne le castre pas parce que je suis frustrée à cause des hommes. D’ailleurs, je ne suis pas frustrée à cause des hommes!! Je l’aime tellement ce petit homme. Et je l’aimerai toujours, et ce n’est pas vrai que c’est le sang qui fait ça, parce que certains parents n’aiment pas leurs enfants. Parfois, on me dit : « Tu ne devrais pas dormir avec lui, tu le gâtes, quand tu vas avoir un chum, il va avoir de la misère ». Et ben! Grosse découverte! Mais je n’aurai plus un chum qui a besoin d’une deuxième mère. Quand j’aurai un homme dans ma vie, il sera autonome. Je sais, je rêve en couleur, mais tant qu’à rêver!Je me demande vraiment comment je pourrais priver mon fils de l’amour dont il a besoin pour le donner à une personne qui s’estime plus important que les autres et qui me voit comme un dispenseur d’affection qui devrait écarter mon fils parce qu’il serait un rival. Si mon amoureux et mon fils ne peuvent cohabiter, c’est que le grand est aussi bébé que le petit et je ne veux plus d’autre enfant.
D’ailleurs, on dit souvent : « On n’est pas fait en bois » pour justifier ou excuser nos écarts de conduite sexuels, mais coudonc, moi j’annonce que je suis faite en bois désormais. J’ai peut-être déjà été une pitoune mais y’a trop de draveurs qui m’ont passé dessus pour que ça m’excite encore. Celui qui va vouloir réveiller mon désir, va falloir qu’il soit habile de ses mains pis qu’y se gosse une raison pas mal clair de me déranger. Parce que ma paix, mon intimité, ma vie, vaut pas mal plus qu’une botte. Plus on est belle, plus on s’en inquiète. On fait ben de s’enlaidir, on devient plus difficile, plus heureuse, plus confiante. La nature est ben faitte.
Sérieusement, mes réflexions n'ont rien à voir avec celles du philosophe. Mais il me semble pourtant qu'il y a des idées que l'on accepte et qui sont particulièrement louches.
Comme celles qui sont véhiculées par la publicité et qu'on prend comme des vérités. C'est assez pernicieux la publicité. Je me demandais si ce qu'on nous montre comme valeur en publicité est le reflet de la clientèle cible ou la clientèle se crée en adhérant à des valeurs qu'elle croit commune à suffisamment de gens pour ne pas être exclu de la société si elle y adhère?
J'essaie d'analyser mon propre comportement face à la publicité et surtout celle qui annonce des produits de beauté. Je voudrais parler des annonces de lames de rasoirs pour homme, de gel douche, mais mon coeur s’arrêterait tellement ça m’enrage.
Ah! La beauté! L'adage qui disait: "Il faut souffrir pour être belle" me fait bien rire!! Il faut déjà dépenser beaucoup d'argent, éliminer la compétition, devenir la schtroumphette pour reprendre l'image efficace de Nelly Arcand...Bon, je suis toujours jeune, pas trop mal, ce n'est vraiment pas simple de le dire mais je pense que je ne suis pas mal puisque je plais. Là est le problème. Sur quoi baser le jugement si ce n'est sur un certain concensus?
Alors, les critères généraux ou sociaux de beauté ont leur raison d'être. S'il n'y en avait pas, personne ne pourrait dire s'il est beau ou belle. Pourtant, il me semble que ça devrait être basé sur autre chose.
Quand je vois une femme superbe, souriante jusqu'aux oreilles, étincelante, avec un bruit de sparkle, du brillant, un tan parfait, une peau parfaite, l'air soumis juste assez et indépendant juste assez, en forme, heureuse, jeune, qui me dit que je vaux bien un mascara, une teinture, un rouge à lèvre, un vêtement, une crème, qu'est-ce que ça me fait?
Premièrement, cette femme, elle est à la télé ou dans un magazine. Elle n'est pas réelle. Je le sais bien, je suis réalisatrice. Je sais ce qu'on peut faire avec l'image, et au niveau ou moi je travaille, c'est minime et ça fait tellement beaucoup. Et pourtant, même en le sachant, ça m'affecte.
C'est comme les compliments, à force d'en avoir, on est affecté. Quelqu'un qui veut nous faire perdre notre jugement nous complimente trop, après, on l'écoute. Ça n'a même pas besoin dêtre sincère pour faire l'effet voulu. Alors, moi, quelques jours avant d'avoir mes règles, avec ma bedaine un peu molle, mes cheveux plutôt épuisés, mes joues qui commencent à tomber, mes yeux ordinaires, mon grand nez, ma mauvaise humeure, ma grippe, mes hanches qui ont pris de l'expansion, mes cuisses qui se touchent, mes fesses un peu basses, mes mollets trop gros, mes pieds trop longs, mes ongles rongés, mon poil sur les bras, mes sourcils pas toujours frais fait, mon maquillage cheap, mon linge qui date de 5 ans ou plus, ma face blême, je me dis : Comment j’espère me trouver quelqu’un pour m’aimer?
À en croire la pub, il faudrait que mes jambes soient douces, que je sois douce au complet, belle le jour comme la nuit, que ma vie tourne autour de mes atouts pour séduire mais que je ne m’en serve pas vraiment, que je sois ingénue et fatale à la fois...Que je sois parfaite sans m’arranger serait idéal! Il y a aussi celle qui vend d’autres produits. Celle qui danse pour vendre de la gomme, celle qui pose nue pour vendre du papier de toilette, on a déjà entendu ces rangaines de féministes frustrée...Frustrée de quoi? Frustrée que l’amour d’un homme ne s’arrête qu’au physique de la femme? J’avoue que c’est pour le moins frustrant. Même pour une belle femme. Je sais pas, parfois, j’écoute des films hyper quétaines ou des émissions épouvantables, celles qui sont populaires (et c’est ce qui m’inquiète), et j’y vois des aberrations innomables. Des filles qui cautionnent le fait qu’un homme c’est normal qu’il se désintéresse de sa femme si elle est moins belle qu’avant ou des hommes qui sortent entre gars et qui regardent les femmes très jeunes et qui se trouvent très intelligents de les voirs comme des objets de désir, des annonces de bière (ça dépasse tout) ou les filles sont contentes d’être des objets, pleins de filles qui endossent le rôle de la belle fille qui fait partie d’un décor créé pour les hommes...C’est valorisant d’être la plus belle...oui mais.
Premièrement, tout le monde vieilli. On sait bien que les grand-mère qui ont l’air jeune recoivent des compliments, c’est ben beau. Mais il reste que même si t’es belle pour une grand-mère, la fille de 16 ans, elle est bien plus fraîche pareil. D’ailleurs, il y en a une qui le dit dans une annonce : « Je ne veux pas être belle pour mon âge mais simplement belle. » Bravo, les entrepreneurs ont fait une belle étude de marché. Pour moi, si rester belle veut dire risquer ma vie sur une table d’opération, j’aime mieux vivre laide et plissée longtemps.
On dira ce qu’on voudra, les femmes sont un bien de consommation. Passé une certaine date, écoute ben, pousse pas ta luck. Les filles du secondaire seront toujours prêtes à poser pour annoncer des anti-rides, elles sont justes contentes qu’on les trouve belle. Elles ont raisons. Elles sont complexées. Réunissez une gang de filles normales dans la trentaine et elles vous diront toutes : « Comme j’étais niaiseuse à 20 ans, je pensais jamais que j’avais autant de pouvoir, mais avoir le corps que j’avais et l’expérience que j’ai maintenant, ça serait laitte. »Petit point : je parle des femmes, mais il y a aussi des hommes qui sont pris dans ce système. Que voulez-vous, il y a des gais aussi superficiels que les hétéros et de plus, des femmes qui agissent en homme.
Ensuite, qu’est-ce qui est si valorisant dans le fait d’être belle et d’avoir l’approbation des pairs? Non mais c’est vrai, pourquoi ça fait tellement plaisir de se faire regarder avec convoitise? En fait, ça ne m’intéresse plus et c’est pour cela que je me pose des questions. Si c’est normal pour une femme d’être délaissée si elle n’est pas assez belle, quel est le sens de l’amour? Je n’envie pas mes amis en couple si elle se font tromper pour des plus jeuenes...non merci. Je n’envie pas non plus les sublimes jeunes femmes qui font rire d’elles très longtemps avant de comprendre. Je vois des filles magnifiques absolument malheureuse, très longtemps. Plus elles en font, moins elles comprennent qu’on les trompe, qu’on les laisse. C’est normal, elles attirent le genre de gars qui aime les belles femmes. Ce genre de gars là n’aime pas une belle femme mais les belles femmes. Mais elle, elle se demande encore : « comment ça que j’arrive pas à le garder? » Et là, la fille de l’annonce intervient : « Mes cheveux sont tellements plus doux ». Et ce n’est pas nécessairement sa beauté qui vient nous chercher mais son apparence de bonheur. Pourquoi plus des deux tiers des annonces montrent une fille en situation de séduction? Parce que si tu mets ce shampoing-là dans tes cheveux, il va rester, il ne te tromperas pas.
Bien sûr on ne pense pas ça vraiment, on le sens, c’est pire. C’est complètement émotif. On cherche de l’amour, alors, mon Dieu faites ques mes ongles soient beaux, mes seins tiennent et ma cellullite disparaisse.Pitié! On sors avec le gars la première fois, il regarde la serveuse au resto, les filles dans le film, les passantes; nous on se dit, « qu’est-ce que je pourrais faire pour qu’il ne regarde que moi? »En mettre plus, en mettre moins, en montrer plus en montrer moins, ça dépend du type de gars. Au secondaire, j’avais un kick sur un gars. Il était négligé, rebel, pas coiffé. Je me sentais un peu comme ça moi aussi et j’avais adopté un look dans le genre assez relax. Mais il avait sorti avec une vraie pitoune : une blonde, maquillée, habillée sexy. J’avais compris que presque tous les types de gars aiment le même type de filles. À quelques caractéristiques prêt. Le débat c’est pas s’ils préfèrent les blondes ou les brunettes, les asiatiques ou les slaves, les naturelles ou les poudrées, le débat c’est est-ce qu’il y a des hommes qui préfèrent la sincérité, la beauté personnelle ou bien il n’y a que ceux qui aiment les petits culs et les gros seins déguisées dans un style x préfabriqué par la pub?
Alors, le message qu’on reçoit c’est soit belle, adopte un style et attend qu’on te remarque. Ensuite, met beaucoup d’énergie dans l’entretien de ton corps sinon, c’est quand même normal qu’il te trompe. Pauvre lui, toucher ça! Ouache!
Même qu’on comprends pas les couples costitués de personnes laides. On se dit, « ils se consolent ou quoi? » Avec un certain mépris même. Alors quoi, se mentir c’est mieux? Ne pas voir notre partenaire parce qu’on est trop occupé à se regarder soi-même c’est mieux? Ça a l’air mieux c’est sûr, c’est l’image du bonheur reproduite parfaitement. Les autres ont l’image des loosers dans les films alors que voulez-vous, c’est sûr qu’ils le sont.
D’ailleurs, se tromper c’est normal, personne ne résiste. Personne ne résiste tant que c’est l’image qui est priorisée. Ça me fait bien rire moi, que les hommes se sentent tellement mal pris dans notre société féministe!!! Elle est tellement bonne! La société n’est pas à l’image des hommes, c’est clair : c’est rendu qu’on fait la vaisselle en talons aiguilles pour pas tuer la magie dans le couple, c’est rendu qu’il faut accepter que notre chum se masturbe devant Internet, c’est rendu que l’engagement est une plaie, c’est rendu qu’il faut s’inventer de l’affection en se faisant tirer par les cheveux, c’est rendu qu’on est des porn stars pour pas les perdre, qu’on passe des centaines de dollars en entretien (pis c’est même pas garantie), mais j’avoue que maintenant s’ils ne demandent pas la permission, on peut aller en cours. C’est déstabilisant.
Bon bon, je le sais, vous allez trouver que j’exagère, en plus, je suis seule, ma dernière baise est avec un quinquagénaire, je suis juste mal baisée. Mais oui, et les femmes aussi disent ça. Comme si on n’est pas une femme si on n’est pas désirable, surtout, on n’est pas bien dans notre vie quand on ne sent pas que pleins d’hommes voudraient nous prendre sauvagement et ne peuvent résister à notre sexappeal. Désolée, je je je je préfère l’abstinance!
D’ailleurs, comme le truc pour avoir de l’attention c’est les talons hauts, c’est pas trop compliqué. C’est comme un jouet qui parle, un moment donné, on a entendu ce qu’il dit et il nous tappe. Celui qu’on préfère, c’est celui qui offre des possibilités. Les hommes prévisibles, ça va être corrects.
J’écris ça, pis je suis sûre qu’il y en a des hommes intéressants, malheureusement, je dois admettre que moi, je suis allée souvent vers des vrais épais, à cause de mes complexes sûrement et de mon incompréhension de la game. Je me disais que j’allais finir par me faire aimer vu que j’aimais le sexe, je faisais bien à manger, en plus, en extra j’étais sincère. Mais encore là, j’avais sous estimé l’importance dans l’engagement du statut social. J’étais définitivement beaucoup trop romantique. Maintenant, je refuse tout ce qui est animal, car pour aimer désormais, va falloir que ça soit la valeur de la personne et non ses phéromones. Le besoin d’amour est tellement grand que on fait des compromis jusqu’à ne plus avoir d’espoir et là, on souffre. Ensuite, on recommence. Mais vraiment, le gars qui te remarque parce que tu le fais bander, on peut pas dire qu’il y a un gros projet de vie là-dedans, quand on sait combien de temps dure une érection et que ce membre n’a pas grand mémoire ni loyauté.
Il est impératif de sortir des idées de la publicité, des rôles homme-femme, de l’image, du prestige. Parce que c’est vrai, certaines personnes sont superficielles au point de sortir avec quelqu’un pour être vu avec une personne qui a un look de réussite et ça les aide à avoir une crédibilité. Des gars qui sortent avec des filles maigres qui ont des os à la place du soutien-gorge et dix pouces de vide entre les cuisses, correspondant à l’image qu’on voit dans la pub et qui les trompent avec des plantureuses généreuses poitrines pour deux et gras de fesse bien rebondissant, par exemple. On vit tellement dans un monde de femmes que la prostitution est toujours illégale. Ça arrange qui exactement?Je souhaite toujours l’amour, mais je ne suis plus prête à faire des compromis sur le fond. C’est-à-dire que l’apparance d’amour ne pourra plus jamais me satisfaire. Me manger au lieu de me dire je t’aime ça ne passera pas. Qu’est-ce tu veux, les hommes sont de même, ils disent qu’ils aiment avec des gestes. C’est clair, c’est facile après ça de dire : « je t’ai jamais dit ça » et de se sauver comme un sale con. Si c’est si difficile d’être un être humain, on peut aussi ouvrir des zoos pour homme primitifs, y s’comprennent tellement! Et pour décharger, une image de fille suffit. Ça coûterait pas cher, et ils arrêteraient de se reproduire. Car, le sexe n’engage pas; propagez le mot. Qu’est-ce qui nous reste à nous, femmes vieillissantes si ce n’est de croire que l’amour n’est pas un leurre? Qu’il y a des gens pour qui l’affection réelle, l’engagement (pas sur le temps mais sur la loyauté), le respect réel, l’attachement est important?
J’aime un homme moi, vraiment, et il n’y a pas d’histoire de sexe entre nous deux. C’est mon fils. C’est un homme. Il est absolument ti-gars, je ne le castre pas parce que je suis frustrée à cause des hommes. D’ailleurs, je ne suis pas frustrée à cause des hommes!! Je l’aime tellement ce petit homme. Et je l’aimerai toujours, et ce n’est pas vrai que c’est le sang qui fait ça, parce que certains parents n’aiment pas leurs enfants. Parfois, on me dit : « Tu ne devrais pas dormir avec lui, tu le gâtes, quand tu vas avoir un chum, il va avoir de la misère ». Et ben! Grosse découverte! Mais je n’aurai plus un chum qui a besoin d’une deuxième mère. Quand j’aurai un homme dans ma vie, il sera autonome. Je sais, je rêve en couleur, mais tant qu’à rêver!Je me demande vraiment comment je pourrais priver mon fils de l’amour dont il a besoin pour le donner à une personne qui s’estime plus important que les autres et qui me voit comme un dispenseur d’affection qui devrait écarter mon fils parce qu’il serait un rival. Si mon amoureux et mon fils ne peuvent cohabiter, c’est que le grand est aussi bébé que le petit et je ne veux plus d’autre enfant.
D’ailleurs, on dit souvent : « On n’est pas fait en bois » pour justifier ou excuser nos écarts de conduite sexuels, mais coudonc, moi j’annonce que je suis faite en bois désormais. J’ai peut-être déjà été une pitoune mais y’a trop de draveurs qui m’ont passé dessus pour que ça m’excite encore. Celui qui va vouloir réveiller mon désir, va falloir qu’il soit habile de ses mains pis qu’y se gosse une raison pas mal clair de me déranger. Parce que ma paix, mon intimité, ma vie, vaut pas mal plus qu’une botte. Plus on est belle, plus on s’en inquiète. On fait ben de s’enlaidir, on devient plus difficile, plus heureuse, plus confiante. La nature est ben faitte.
La richesse, ça se partage!
Chômage, aide sociale, la pauvreté banalisée!
Ah! mon garçon! J'ai tellement hâte que tu grandisses!Pis c'est naturel, pis après on pense aux temps d'avant, quand t'étais petit...Pis on s'ennuie!
J'ai souvent entendu des gens dire que c'était égoiste d'avoir des enfants pour les mettre au monde dans une société comme la nôtre.
Ah! Faites-moi pas pleurer!!
Quand je me suis finalement résignée à aller à l'université vers l'âge de 23 ans, je suis allée en linguistique parce que je ne voulais pas étudier les communications, même si je suis réalisatrice. Encore moins le cinéma, je ne veux pas devenir René-Homier Roy, quand même!!!
Chômage, aide sociale, la pauvreté on en a assez!
On apprenait que la société pis les hommes ou ben les femmes ou encore plus grave, l'amour, c'est des concepts. Ça n'existe pas. Ce qui existe par contre, c'est une chaise, admettons qu'on la pointe en le disant. Mais si on dit les chaises pis qu'on fait référence à aucune chaise ou groupe de chaise en particulier, c'est un concept. Ce qu'il y a de plus abstrait dans la langue, c'est les signes comme le genre et le nombre. Quand on écrit les chaises, le s à la fin de chaise est un concept purement abstrait et une invention de l'esprit humain. C'est fort hen?
Tout ça pour dire que la société, c'est un concept. Une invention de l'esprit humain, une façon de rendre un peu ce qu'on a dans notre boîte crânienne.
Minimum wage has to be enough to get past poverty!
Faque venez pas me dire que à cause de la société on devrait pas faire d'enfant. Bâtard! La société n'existe pas!!! Mais nos corps eux autres, ils existent! Et toi, individu, tu existes.C'est Ghandi qui a dit : Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. Il n'y a pas d'autre solution. Cherchez pas, c'est pas en travaillant pour enrichir la trentaine de gros plein de marde qui contrôle tout qu'on va rendre la société moins dégueulasse pour nos enfants.
Quand je suis allée cette avant-midi crier des slogans au metro Mc Gill dans l'enceinte de la Banque Laurentienne, je pensais à mon garçon pis j'me disais: c'est la seule façon que j'ai pour qu'il soit fier de moi.
La priorité d'être logé, passe avant l'droit d'propriété!
Pis on était aussi une trentaine. Le monde qui passait faisait des petis sourires condescendants pis continuait leur chemin. Y'avait beaucoup de policiers par contre. J'me suis dit, si un jour je vais dans une manifestation qui tourne mal, comme la prochaine anti-capitaliste le 1er mai, si jamais je me fais arrêter, mon fils! Il n'a que moi au monde!
La charité c'est pas assez, on veut justice et dignité!
Et justement, il n'a que moi au monde et pour l'instant, chaque geste que je pose est une condamnation, chaque phrase que je dis peut être retenue contre moi, les enfants c'est impitoyable. Savez-vous pourquoi? Parce qu'ils ne sont pas encore cyniques, pas encore écoeurés, pas encore vendus, pas encore lâches, pas encore responsables. Ils savent ce qui est bon et vrai parce qu'ils écoutent les personnes qui les aiment, point.
On s'laissera pas appauvrir, on s'laissera pas désunir!
Et quand on agi pas selon ce qu'on dit, ils nous le font remarquer avec beaucoup de candeur, ils ont raison, mais nous, on sourit parce qu'on sait. On sait quoi? On sait qu'on s'écrase par peur de manquer de nourriture!!!
Un revenu décent, c'est urgent!
Mais on sait pu rien, on se laisse faire par une poignée de gens sous prétexte que c'est la société! Le système est tellement basé sur un équilibre fragile, y sont tellement gourmands les sales qu'y sont obligés de faire payer tout le monde pour éponger les pertes de leurs entreprises pendant que les PDG se prennent des salaires de plusieurs millions par année.
Fin à la faim! Fin à la faim!
Tout le monde sait qu'on a les moyens de mettre fin à la faim, mondialement, mais on continue d'écouter les journalistes payés par des vendeurs de propagandes parce qu'eux autres y'ont compris qu'on est à l'ère de l'image, faut que ça soit beau, visuel. C'est pas juste les adolesentes à moitié nues qui vendent, l'image du bon père de famille fait avaler ben des affaires aussi. Ça peut être pratique.
La pauvreté et l'exclusion, c'est pas un choix, c'est un affront!
Alors, la roue tourne, on vit dans la peur, la peur de perdre, la peur d'être exclu de la société de consommation qui nous rend tellement heureux!! On voit ben que plus on gagne plus on dépense, mais c'est fait de même, qu'est-ce que tu veux!
Les riches encaissent, il faut qu'ça cesse!
Faut penser à sa retraite, à ne pas diminuer de niveau de vie! Y'a des claques qui se perdent en sacrament! Me semble que ceux qui mangent du passé date de Moisie Montréal à l'année parce qu'y'ont pas de quoi s'payer du simili poulet en spécial, y'ont autrement de soucis.
Mais eux, c'est qu'ils l'ont cherché. En quoi je suis responsable moi? Y'ont juste à travailler comme tout le monde.
Saviez-vous que le salaire minimum actuellement, même en travaillant 40 heures par semaine, arrive en bas du seuil de pauvreté calculé par Statistique Canada?
Tout c'qui compte c'est la piasse, les personnes n'ont pas d'place!Pourtant, c'est les mêmes qui font le calcul. Mais, serait-ce que l'industrie et le capital sont les vrais dirigeants et que nos politiciens sont des pantins? Pas vrai!
Les baisses d'impôts, c'est pas c'qui faut!
J'en ai ma claque d'entendre les mêmes défaites, les mêmes phrases de looser, les mêmes niaiseries entendues à la télé. Je l'sais ben qu'on apprend pas à réfléchir à l'école, ce serait plutôt devenu le contraire, on apprend à se fermer la gueule pis à fonctionner. Avec le sourire s'il vous plaît. Rentrer travailler en sifflant le lundi matin parce que sinon, vous devenez un élément négatif de cette belle équipe d'arriérés mental!
Tannés de crever d'faim, notre colère y mettra fin!Comment, t'es malade? Pourtant, il y a Adrien Gagnon. Tu trouves ta job plate? Mais défoule-toi en bitchant! Tu vois pas tes enfants, mais c'est comme ça de nos jours, c'est bon pour leur développement de sociabiliser.
Under attack, what do we do? Stand up, fight back!
En plus, tout ce qu'il faut pour oublier est disponible pas cher, au coin de la rue. Si t'as pas le moral, c'est sûrement que tu n'es pas inscrit à un gym. Va te tonifier, un coprs flasque, c'est sûr que ça donne des idées flasques. Une petite chirurgie, c'est comme la bedaine ou la moustache dans le temps, ça montre que t'as du power d'achat. Il n'y a rien d'anormal à mettre sa vie en danger pour parraître plus jeune, voyons! Tu l'as mérité, t'as travaillé pour ça, vas-y, mets-leur en plein la vue! Quand t'as la face figée, anyway, pas besoin d'avoir des émotions, elles ne parraissent plus.
La misère, c'est assez!
La violence, c'est assez!
L'exploitation, c'est assez!
La répression, c'est assez!
La discrimination, c'est assez!
Y'a personne qui fait pitié au Canada à comparé à en Afrique. C'est même pas des vrais pauvres. Sont gras durs! Y'ont les lunettes payées (à un montant inférieur à tout se qui se trouve en magasin), le dentiste (qui les exploite; mais le voleur c'est le bs, y fait rien!) les médicaments (comment y peuvent se plaindre de solitude ou d'isolement tant qu'ils auront accès gratuitement au prozac et au valium!) maudit qu'on est chiâleux au Québec!
L'éducation, c'est un droit!
L'information, c'est un droit!
Le logement, c'est un droit!
L'alimentation, c'est un droit!
Le libre choix, c'est un droit!
S'organiser, c'est un droit!
Y'a les maladies des riches aussi, comme la maigreur, l'impuissance!!
Eux autres aussi, y'ont leurs problèmes. Moi, j'ai jamais été assez riche pour être maigre. J'avoue.
Les prestations actuelles couvrent même pas l'essentiel!
Le succès du système repose sur l'ignorance, sur une partie des êtres humains qui seront toujours trop lâches pour réfléchir, sur ceux qui n'ont même pas le loisir d'y penser submergés par les responsabilités qu'ils sont. De tous les temps et de toutes les révolutions, je crois qu'il a dû y avoir le même pourcentage de bandits, de larves et de révolutionnaires. C'est toujours pareil, c'est comme l'homosexualité. Les morons qui pensent que les gais détaignent sur nos enfants se trompent. Le pourcentage d'homosexuel a toujours été, partout dans le monde PAREIL.
We contribute to society, we say no to poverty!
Alors, à quoi bon se battre? Ben me semble c't'évident! Je suis du pourcentage des révolutionnaires. Si je lâche, on perd un gros morceau, on n'est jamais beaucoup. J'imagine que c'est proportionnel au nombre de bandits. La vie est ben faite pareil!Le bien-être du public, doit passer avant le fric!Pis y'a mon garçon. C'est ma motivation. J'me dis que je peux pas lui laisser le monde à changer sans faire ma part de toutes mes forces perdues, inutiles, insencées, folles, parce que là, oui j'aurais honte de l'avoir mis au monde pis de l'avoir abandonné.
Ah! mon garçon! J'ai tellement hâte que tu grandisses!Pis c'est naturel, pis après on pense aux temps d'avant, quand t'étais petit...Pis on s'ennuie!
J'ai souvent entendu des gens dire que c'était égoiste d'avoir des enfants pour les mettre au monde dans une société comme la nôtre.
Ah! Faites-moi pas pleurer!!
Quand je me suis finalement résignée à aller à l'université vers l'âge de 23 ans, je suis allée en linguistique parce que je ne voulais pas étudier les communications, même si je suis réalisatrice. Encore moins le cinéma, je ne veux pas devenir René-Homier Roy, quand même!!!
Chômage, aide sociale, la pauvreté on en a assez!
On apprenait que la société pis les hommes ou ben les femmes ou encore plus grave, l'amour, c'est des concepts. Ça n'existe pas. Ce qui existe par contre, c'est une chaise, admettons qu'on la pointe en le disant. Mais si on dit les chaises pis qu'on fait référence à aucune chaise ou groupe de chaise en particulier, c'est un concept. Ce qu'il y a de plus abstrait dans la langue, c'est les signes comme le genre et le nombre. Quand on écrit les chaises, le s à la fin de chaise est un concept purement abstrait et une invention de l'esprit humain. C'est fort hen?
Tout ça pour dire que la société, c'est un concept. Une invention de l'esprit humain, une façon de rendre un peu ce qu'on a dans notre boîte crânienne.
Minimum wage has to be enough to get past poverty!
Faque venez pas me dire que à cause de la société on devrait pas faire d'enfant. Bâtard! La société n'existe pas!!! Mais nos corps eux autres, ils existent! Et toi, individu, tu existes.C'est Ghandi qui a dit : Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. Il n'y a pas d'autre solution. Cherchez pas, c'est pas en travaillant pour enrichir la trentaine de gros plein de marde qui contrôle tout qu'on va rendre la société moins dégueulasse pour nos enfants.
Quand je suis allée cette avant-midi crier des slogans au metro Mc Gill dans l'enceinte de la Banque Laurentienne, je pensais à mon garçon pis j'me disais: c'est la seule façon que j'ai pour qu'il soit fier de moi.
La priorité d'être logé, passe avant l'droit d'propriété!
Pis on était aussi une trentaine. Le monde qui passait faisait des petis sourires condescendants pis continuait leur chemin. Y'avait beaucoup de policiers par contre. J'me suis dit, si un jour je vais dans une manifestation qui tourne mal, comme la prochaine anti-capitaliste le 1er mai, si jamais je me fais arrêter, mon fils! Il n'a que moi au monde!
La charité c'est pas assez, on veut justice et dignité!
Et justement, il n'a que moi au monde et pour l'instant, chaque geste que je pose est une condamnation, chaque phrase que je dis peut être retenue contre moi, les enfants c'est impitoyable. Savez-vous pourquoi? Parce qu'ils ne sont pas encore cyniques, pas encore écoeurés, pas encore vendus, pas encore lâches, pas encore responsables. Ils savent ce qui est bon et vrai parce qu'ils écoutent les personnes qui les aiment, point.
On s'laissera pas appauvrir, on s'laissera pas désunir!
Et quand on agi pas selon ce qu'on dit, ils nous le font remarquer avec beaucoup de candeur, ils ont raison, mais nous, on sourit parce qu'on sait. On sait quoi? On sait qu'on s'écrase par peur de manquer de nourriture!!!
Un revenu décent, c'est urgent!
Mais on sait pu rien, on se laisse faire par une poignée de gens sous prétexte que c'est la société! Le système est tellement basé sur un équilibre fragile, y sont tellement gourmands les sales qu'y sont obligés de faire payer tout le monde pour éponger les pertes de leurs entreprises pendant que les PDG se prennent des salaires de plusieurs millions par année.
Fin à la faim! Fin à la faim!
Tout le monde sait qu'on a les moyens de mettre fin à la faim, mondialement, mais on continue d'écouter les journalistes payés par des vendeurs de propagandes parce qu'eux autres y'ont compris qu'on est à l'ère de l'image, faut que ça soit beau, visuel. C'est pas juste les adolesentes à moitié nues qui vendent, l'image du bon père de famille fait avaler ben des affaires aussi. Ça peut être pratique.
La pauvreté et l'exclusion, c'est pas un choix, c'est un affront!
Alors, la roue tourne, on vit dans la peur, la peur de perdre, la peur d'être exclu de la société de consommation qui nous rend tellement heureux!! On voit ben que plus on gagne plus on dépense, mais c'est fait de même, qu'est-ce que tu veux!
Les riches encaissent, il faut qu'ça cesse!
Faut penser à sa retraite, à ne pas diminuer de niveau de vie! Y'a des claques qui se perdent en sacrament! Me semble que ceux qui mangent du passé date de Moisie Montréal à l'année parce qu'y'ont pas de quoi s'payer du simili poulet en spécial, y'ont autrement de soucis.
Mais eux, c'est qu'ils l'ont cherché. En quoi je suis responsable moi? Y'ont juste à travailler comme tout le monde.
Saviez-vous que le salaire minimum actuellement, même en travaillant 40 heures par semaine, arrive en bas du seuil de pauvreté calculé par Statistique Canada?
Tout c'qui compte c'est la piasse, les personnes n'ont pas d'place!Pourtant, c'est les mêmes qui font le calcul. Mais, serait-ce que l'industrie et le capital sont les vrais dirigeants et que nos politiciens sont des pantins? Pas vrai!
Les baisses d'impôts, c'est pas c'qui faut!
J'en ai ma claque d'entendre les mêmes défaites, les mêmes phrases de looser, les mêmes niaiseries entendues à la télé. Je l'sais ben qu'on apprend pas à réfléchir à l'école, ce serait plutôt devenu le contraire, on apprend à se fermer la gueule pis à fonctionner. Avec le sourire s'il vous plaît. Rentrer travailler en sifflant le lundi matin parce que sinon, vous devenez un élément négatif de cette belle équipe d'arriérés mental!
Tannés de crever d'faim, notre colère y mettra fin!Comment, t'es malade? Pourtant, il y a Adrien Gagnon. Tu trouves ta job plate? Mais défoule-toi en bitchant! Tu vois pas tes enfants, mais c'est comme ça de nos jours, c'est bon pour leur développement de sociabiliser.
Under attack, what do we do? Stand up, fight back!
En plus, tout ce qu'il faut pour oublier est disponible pas cher, au coin de la rue. Si t'as pas le moral, c'est sûrement que tu n'es pas inscrit à un gym. Va te tonifier, un coprs flasque, c'est sûr que ça donne des idées flasques. Une petite chirurgie, c'est comme la bedaine ou la moustache dans le temps, ça montre que t'as du power d'achat. Il n'y a rien d'anormal à mettre sa vie en danger pour parraître plus jeune, voyons! Tu l'as mérité, t'as travaillé pour ça, vas-y, mets-leur en plein la vue! Quand t'as la face figée, anyway, pas besoin d'avoir des émotions, elles ne parraissent plus.
La misère, c'est assez!
La violence, c'est assez!
L'exploitation, c'est assez!
La répression, c'est assez!
La discrimination, c'est assez!
Y'a personne qui fait pitié au Canada à comparé à en Afrique. C'est même pas des vrais pauvres. Sont gras durs! Y'ont les lunettes payées (à un montant inférieur à tout se qui se trouve en magasin), le dentiste (qui les exploite; mais le voleur c'est le bs, y fait rien!) les médicaments (comment y peuvent se plaindre de solitude ou d'isolement tant qu'ils auront accès gratuitement au prozac et au valium!) maudit qu'on est chiâleux au Québec!
L'éducation, c'est un droit!
L'information, c'est un droit!
Le logement, c'est un droit!
L'alimentation, c'est un droit!
Le libre choix, c'est un droit!
S'organiser, c'est un droit!
Y'a les maladies des riches aussi, comme la maigreur, l'impuissance!!
Eux autres aussi, y'ont leurs problèmes. Moi, j'ai jamais été assez riche pour être maigre. J'avoue.
Les prestations actuelles couvrent même pas l'essentiel!
Le succès du système repose sur l'ignorance, sur une partie des êtres humains qui seront toujours trop lâches pour réfléchir, sur ceux qui n'ont même pas le loisir d'y penser submergés par les responsabilités qu'ils sont. De tous les temps et de toutes les révolutions, je crois qu'il a dû y avoir le même pourcentage de bandits, de larves et de révolutionnaires. C'est toujours pareil, c'est comme l'homosexualité. Les morons qui pensent que les gais détaignent sur nos enfants se trompent. Le pourcentage d'homosexuel a toujours été, partout dans le monde PAREIL.
We contribute to society, we say no to poverty!
Alors, à quoi bon se battre? Ben me semble c't'évident! Je suis du pourcentage des révolutionnaires. Si je lâche, on perd un gros morceau, on n'est jamais beaucoup. J'imagine que c'est proportionnel au nombre de bandits. La vie est ben faite pareil!Le bien-être du public, doit passer avant le fric!Pis y'a mon garçon. C'est ma motivation. J'me dis que je peux pas lui laisser le monde à changer sans faire ma part de toutes mes forces perdues, inutiles, insencées, folles, parce que là, oui j'aurais honte de l'avoir mis au monde pis de l'avoir abandonné.
mardi 7 avril 2009
L'amour, toujours l'amour!
Aujourd'hui, je me pardonne tout. Je commence à m'aimer finalement.
J'ai été et je suis encore une amoureuse qui a l'amour presque instantanné. Je n'ai qu'à entendre quelques notes, et je sais si la chanson va me plaire ou non. Parfois, je suis tellement impatiente que je ne l'écoute pas au complet et je réécoute le début des milliers de fois. J'aime les débuts. Je me pardonne aujourd'hui.
Ensuite, je l'écoute toute et parfois, certains passages me déplaisent. Mais la chanson continue de me parler et de me faire vibrer. Quand elle ne me fait plus l'effet que je recherchais, je l'abandonne, mais certaines chansons je les écoute depuis au-delà de 20 ans et j'aime à les retrouver. Je suis fidèle, mais pas exclusive. Aujourd'hui, je me pardonne tout.
Si on me dérange pendant que j'écoute MA chanson, je deviens fâchée. Je dois recommencer parce que l'effet qu'elle fait est complet uniquement si elle est absorbée en entier d'un seul souffle. C'est comme un buzz. J'aime entendre avec le ventre, les vibrations, et sentir dans mon corps les émotions de l'interprète. Je suis intense. Je me pardonne aujourd'hui.
J'aime plein de chanteurs et ils sont plusieurs à avoir le statut de préféré. Je suis une écervelée, mais ce n'est pas que mon amour ne veut rien dire, il veut dire ce qu'est l'amour à la base: des émotions pures. Chacun a un petit quelque chose qui m'apporte une joie particulière. Aujourd'hui, je me pardonne tout.
Pour un homme, c'est pareil, je vois des qualités qui me rejoingnent. J'aime l'énergie qu'il dégage. C'est souvent aussi instantanné qu'une chanson. L'émotion arrive et on ne peut que constater qu'on est troublé.Ensuite, je pense à lui de manière déraisonnable, je rêve, je l'observe, je l'admire. Il me fait sentir la vie différemment. Son regard sur moi est une joie profonde. Et j'ai un attachement spécial, ce petit quelque chose que je lui trouve, il ne le perd pas, même si son effet sur moi peut disparraître.
J'ai l'impression que si je fais quelque chose de stupide, je vais tout gâcher. J'ai peur de parler, je n'arrive plus à être moi-même. J'essaie de ne pas commettre d'erreur, car je crois que s'il m'accorde de l'attention, c'est qu'il ne connait pas encore le fond de moi qui est certainement un monstre ignoble puisque je ne vaux pas l'effort nécessaire à un investissement amoureux. Je m'accroche, je ne veux même pas me poser la question à savoir si sa mélodie me plait toujours, j'ai trop peur de découvrir que personne ne peut m'aimer, je suis trop nulle.
Mon amour est si intense rapidement qu'il ne comprend pas. Et moi, je pense que je suis un fardeau parce qu'à trop aimer, on demande trop. Je deviens paranoiaque et ils se sauvent pour la plupart. Ceux qui sont restés ont vu une aubaine de vider quelqu'un qui enlève ses protections trop facilement, pour ne pas dire qu'elle n'a pas de protection. Mais même ça, ça ne m'enlève pas ma valeur.
Et aujourd'hui, je me pardonne tout. J'entends la chanson éternelle, celle qui ne perdra jamais son effet. Celle qui sort directement de mon coeur. Les paroles sont simples, la voix est une caresse, la mélodie est en mineur, c'est une musique généreuse. Il n'y a aucun bout que je n'aime pas parce que c'est une chanson parfaitement adaptée à moi. C'est avec mes oreilles, mes yeux, mon sang, mon ventre qu'elle est accordée. Elle me pardonne tout, elle m'aime même, elle m'appartient en totalité, elle est exclusive à moi et je peux décider de la faire entendre à qui je veux. Personne n'est obligé de l'aimer, et ça ne la rend pas moins belle.
Quand j'aime une chanson, je ne lui demande rien. Elle est là, elle se chante, je l'aime, ça me fait plaisir de l'entendre, qu'elle existe. Je sais que seulement l'entendre me fait plaisir. Je ne me trouve pas stupide de l'aimer parce qu'elle ne me donne rien, c'est ce qu'elle est que j'aime et ce qu'elle me fait par le simple fait d'exprimer une énergie qui me rejoint. Et malgré l'infini quantité de chansons qui m'ont fait de l'effet, il y en a qui m'en ont fait beaucoup plus et beaucoup plus longtemps que d'autres.
Alors, quand j'aimerai un homme à l'avenir, je tâcherai d'être heureuse de sa présence, de savoir qu'il existe sans rien lui demander en retour. Parce que c'était cet élément et cet élément seulement qui faisait sonner faux mes amours: le sentiment d'être un monstre à l'intérieur d'un corps qui est devenu désirable beaucoup trop jeune. Les ententes de couple sont indépendantes des sentiments. Alors, si l'effet s'estompe avec le temps, ce n'est pas nécessairement une garantie d'échec, pas plus que l'effet est une garantie de succès.
Il n'y a rien de triste à rêver d'un homme, à serrer son oreiller dans ses bras avant de dormir, à avoir envie de crier de toutes ses forces autant de joie que de frustrations, de vouloir changer le monde. Aujourd'hui, je me donne le droit d'être. Avec mes erreurs, mes craintes, mon désir innassouvi d'être aimée et comprise, mon apprentissage de l'affirmation de soi, mon estime qui va tellement mieux que je ne me sens même plus coupable de ne pas tout accepter de ma mère, et même si je n'ai pas la force d'accepter quoi que ce soit, je ne me sens plus coupable. Ma capacité à ne plus fuir mes plus grandes peurs, ma joie de vivre, mon manque de délicatesse, mes talents, mes lacunes, ma panique, ma désorientation, ma naiveté. Mon coeur est resté pur. Sa musique est belle. Je l'aime.
Ça me fait plaisir de partager, c'est comme ça que le monde avance. Je ne vaux ni moins ni plus qu'un autre, c'est pour ça que je ne suis pas timide. Tout le monde a des fesses. La diversité des formes c'est ça la beauté du monde.
Aujourd'hui, mon amour, je me pardonne tout. Je pense que je t'aime même si c'est si nouveau pour moi d'aimer et de ne pas en souffrir que mes premiers pas sont chancelants. Je ne sais pas si tu es une chanson à laquelle je m'attacherai sur plusieurs années, mais tu es une chanson qui me trouble profondément, que j'écoute tous les jours depuis plusieurs mois, il y a des bouts que j'aime moins, mais le beat me fait danser, la guitare réveille ma libido et les paroles sont fortes!!!!
Je choisis de continuer de danser, de rêver, d'aimer intensément. Je me choisis, finalement. C'est aujourd'hui que je commence ma vie, et j'ai l'expérience, la jeunesse, l'espoir le plus total, la fierté, la confiance, l'amour et la certitude d'avoir raison de me donner au moins la chance de me montrer que je ne suis pas un monstre après tout.
J'ai été et je suis encore une amoureuse qui a l'amour presque instantanné. Je n'ai qu'à entendre quelques notes, et je sais si la chanson va me plaire ou non. Parfois, je suis tellement impatiente que je ne l'écoute pas au complet et je réécoute le début des milliers de fois. J'aime les débuts. Je me pardonne aujourd'hui.
Ensuite, je l'écoute toute et parfois, certains passages me déplaisent. Mais la chanson continue de me parler et de me faire vibrer. Quand elle ne me fait plus l'effet que je recherchais, je l'abandonne, mais certaines chansons je les écoute depuis au-delà de 20 ans et j'aime à les retrouver. Je suis fidèle, mais pas exclusive. Aujourd'hui, je me pardonne tout.
Si on me dérange pendant que j'écoute MA chanson, je deviens fâchée. Je dois recommencer parce que l'effet qu'elle fait est complet uniquement si elle est absorbée en entier d'un seul souffle. C'est comme un buzz. J'aime entendre avec le ventre, les vibrations, et sentir dans mon corps les émotions de l'interprète. Je suis intense. Je me pardonne aujourd'hui.
J'aime plein de chanteurs et ils sont plusieurs à avoir le statut de préféré. Je suis une écervelée, mais ce n'est pas que mon amour ne veut rien dire, il veut dire ce qu'est l'amour à la base: des émotions pures. Chacun a un petit quelque chose qui m'apporte une joie particulière. Aujourd'hui, je me pardonne tout.
Pour un homme, c'est pareil, je vois des qualités qui me rejoingnent. J'aime l'énergie qu'il dégage. C'est souvent aussi instantanné qu'une chanson. L'émotion arrive et on ne peut que constater qu'on est troublé.Ensuite, je pense à lui de manière déraisonnable, je rêve, je l'observe, je l'admire. Il me fait sentir la vie différemment. Son regard sur moi est une joie profonde. Et j'ai un attachement spécial, ce petit quelque chose que je lui trouve, il ne le perd pas, même si son effet sur moi peut disparraître.
J'ai l'impression que si je fais quelque chose de stupide, je vais tout gâcher. J'ai peur de parler, je n'arrive plus à être moi-même. J'essaie de ne pas commettre d'erreur, car je crois que s'il m'accorde de l'attention, c'est qu'il ne connait pas encore le fond de moi qui est certainement un monstre ignoble puisque je ne vaux pas l'effort nécessaire à un investissement amoureux. Je m'accroche, je ne veux même pas me poser la question à savoir si sa mélodie me plait toujours, j'ai trop peur de découvrir que personne ne peut m'aimer, je suis trop nulle.
Mon amour est si intense rapidement qu'il ne comprend pas. Et moi, je pense que je suis un fardeau parce qu'à trop aimer, on demande trop. Je deviens paranoiaque et ils se sauvent pour la plupart. Ceux qui sont restés ont vu une aubaine de vider quelqu'un qui enlève ses protections trop facilement, pour ne pas dire qu'elle n'a pas de protection. Mais même ça, ça ne m'enlève pas ma valeur.
Et aujourd'hui, je me pardonne tout. J'entends la chanson éternelle, celle qui ne perdra jamais son effet. Celle qui sort directement de mon coeur. Les paroles sont simples, la voix est une caresse, la mélodie est en mineur, c'est une musique généreuse. Il n'y a aucun bout que je n'aime pas parce que c'est une chanson parfaitement adaptée à moi. C'est avec mes oreilles, mes yeux, mon sang, mon ventre qu'elle est accordée. Elle me pardonne tout, elle m'aime même, elle m'appartient en totalité, elle est exclusive à moi et je peux décider de la faire entendre à qui je veux. Personne n'est obligé de l'aimer, et ça ne la rend pas moins belle.
Quand j'aime une chanson, je ne lui demande rien. Elle est là, elle se chante, je l'aime, ça me fait plaisir de l'entendre, qu'elle existe. Je sais que seulement l'entendre me fait plaisir. Je ne me trouve pas stupide de l'aimer parce qu'elle ne me donne rien, c'est ce qu'elle est que j'aime et ce qu'elle me fait par le simple fait d'exprimer une énergie qui me rejoint. Et malgré l'infini quantité de chansons qui m'ont fait de l'effet, il y en a qui m'en ont fait beaucoup plus et beaucoup plus longtemps que d'autres.
Alors, quand j'aimerai un homme à l'avenir, je tâcherai d'être heureuse de sa présence, de savoir qu'il existe sans rien lui demander en retour. Parce que c'était cet élément et cet élément seulement qui faisait sonner faux mes amours: le sentiment d'être un monstre à l'intérieur d'un corps qui est devenu désirable beaucoup trop jeune. Les ententes de couple sont indépendantes des sentiments. Alors, si l'effet s'estompe avec le temps, ce n'est pas nécessairement une garantie d'échec, pas plus que l'effet est une garantie de succès.
Il n'y a rien de triste à rêver d'un homme, à serrer son oreiller dans ses bras avant de dormir, à avoir envie de crier de toutes ses forces autant de joie que de frustrations, de vouloir changer le monde. Aujourd'hui, je me donne le droit d'être. Avec mes erreurs, mes craintes, mon désir innassouvi d'être aimée et comprise, mon apprentissage de l'affirmation de soi, mon estime qui va tellement mieux que je ne me sens même plus coupable de ne pas tout accepter de ma mère, et même si je n'ai pas la force d'accepter quoi que ce soit, je ne me sens plus coupable. Ma capacité à ne plus fuir mes plus grandes peurs, ma joie de vivre, mon manque de délicatesse, mes talents, mes lacunes, ma panique, ma désorientation, ma naiveté. Mon coeur est resté pur. Sa musique est belle. Je l'aime.
Ça me fait plaisir de partager, c'est comme ça que le monde avance. Je ne vaux ni moins ni plus qu'un autre, c'est pour ça que je ne suis pas timide. Tout le monde a des fesses. La diversité des formes c'est ça la beauté du monde.
Aujourd'hui, mon amour, je me pardonne tout. Je pense que je t'aime même si c'est si nouveau pour moi d'aimer et de ne pas en souffrir que mes premiers pas sont chancelants. Je ne sais pas si tu es une chanson à laquelle je m'attacherai sur plusieurs années, mais tu es une chanson qui me trouble profondément, que j'écoute tous les jours depuis plusieurs mois, il y a des bouts que j'aime moins, mais le beat me fait danser, la guitare réveille ma libido et les paroles sont fortes!!!!
Je choisis de continuer de danser, de rêver, d'aimer intensément. Je me choisis, finalement. C'est aujourd'hui que je commence ma vie, et j'ai l'expérience, la jeunesse, l'espoir le plus total, la fierté, la confiance, l'amour et la certitude d'avoir raison de me donner au moins la chance de me montrer que je ne suis pas un monstre après tout.
mercredi 25 mars 2009
La déconfiture aux fruits
Les temps sont durs pour les princesses.
Des rêves de passions impossibles, de tentations irrésistibles,
de plus belle, de seule et unique
d'amour profond et instantanné,
de baiser qui scelle l'engagement
dans un fondu au noir qui ouvre le coeur
Le corps donné haletant, glissant
les yeux au plus loin du regard flou d'une vie d'amour
De tragédies qui nous séparent mais de sentiments qui arrête le temps
De ta beauté puissante et renversante
qui donne le courage de t'attendre
Des larmes que je verse pour toi sans remord
de l'absolu bonheur de voir ton trouble
de croire à tout, d'abondonner protections et barrières
d'un seul coup, sans preuve
Liberté et pureté, rimant avec extase
et tes cheveux noirs férocement sauvage
Ma déconfiture a un goût de fruit
je me baigne dans le sang des framboises
et je respire ta tendresse partout
Mon amour est libre et sans attentes
il coûte tout ce que j'ai
mais vaut tout l'univers
c'est le deal du siècle
la déconfiture aux fruits
parce que l'amour, je le goûte même
si ton fantôme me fait mourir
Mes formes sont à donner
et mon coeur a des formes pulpeuses
et ça déborde
et ça fait peur
c'est le seul moyen que j'ai
J'aime trop, soite
j'aime trop, c'est vrai
Je suis la première à souffrir
Mais sur le chemin de ma déconfiture aux bleuets
j'ai rempli ma coupe
et les petits fruits sont la récompense de m'être penché sur toi
de t'avoir tout donné des milliers de fois
et oui j'attendais
mais je donnais quand même
Je n'attends plus car je n'aurai jamais tout donné
et ceux qui m'ont tout pris n'ont plus rien
et moi, ma coupe de feu déborde toujours
mes seins vers le soleil
je suis nue dans ma déconfiture aux fruits et je goûte le vrai bonheur
celui d'avoir reçu
un coeur de perles et de diamantsi
l n'y a pas de compromis
j'aime trop, soite
j'aime trop, c'est vrai
et ce n'est jamais fini
et les diamants sont pesants
je t'aime
Des rêves de passions impossibles, de tentations irrésistibles,
de plus belle, de seule et unique
d'amour profond et instantanné,
de baiser qui scelle l'engagement
dans un fondu au noir qui ouvre le coeur
Le corps donné haletant, glissant
les yeux au plus loin du regard flou d'une vie d'amour
De tragédies qui nous séparent mais de sentiments qui arrête le temps
De ta beauté puissante et renversante
qui donne le courage de t'attendre
Des larmes que je verse pour toi sans remord
de l'absolu bonheur de voir ton trouble
de croire à tout, d'abondonner protections et barrières
d'un seul coup, sans preuve
Liberté et pureté, rimant avec extase
et tes cheveux noirs férocement sauvage
Ma déconfiture a un goût de fruit
je me baigne dans le sang des framboises
et je respire ta tendresse partout
Mon amour est libre et sans attentes
il coûte tout ce que j'ai
mais vaut tout l'univers
c'est le deal du siècle
la déconfiture aux fruits
parce que l'amour, je le goûte même
si ton fantôme me fait mourir
Mes formes sont à donner
et mon coeur a des formes pulpeuses
et ça déborde
et ça fait peur
c'est le seul moyen que j'ai
J'aime trop, soite
j'aime trop, c'est vrai
Je suis la première à souffrir
Mais sur le chemin de ma déconfiture aux bleuets
j'ai rempli ma coupe
et les petits fruits sont la récompense de m'être penché sur toi
de t'avoir tout donné des milliers de fois
et oui j'attendais
mais je donnais quand même
Je n'attends plus car je n'aurai jamais tout donné
et ceux qui m'ont tout pris n'ont plus rien
et moi, ma coupe de feu déborde toujours
mes seins vers le soleil
je suis nue dans ma déconfiture aux fruits et je goûte le vrai bonheur
celui d'avoir reçu
un coeur de perles et de diamantsi
l n'y a pas de compromis
j'aime trop, soite
j'aime trop, c'est vrai
et ce n'est jamais fini
et les diamants sont pesants
je t'aime
vendredi 6 mars 2009
Je suis le monde
Mon beau garçon est dans sa phase d'oedipe. Il rêve qu'il est un adulte et qu'on se marie lui et moi et qu'on a des chats et des chiens et qu'on est tous des magiciens. Il vient de sortir de sa phase intense du pourquoi! Même si dans son cas, c'était le «comment ça»!
Moi, je me demande quand je vais revoir mon nouvel ami qui me plaît et j'ai des papillons. Je rêve d'un premier baiser, j'ai 31 ans et je suis toujours romantique. Je vis ma vie avec passion et engagement.
Cet engagement m'a mené à me porter à le défense des exclus plus d'une fois. Je me suis penchée sur des façons de réveiller le coeur endormi d'une majorité confortable. Je fais du cinéma, des documentaires. J'essaie de susciter des réflexions.
J'ai été invitée à la conférence de presse sur le 4e Festival des Films sur les Droits de la Personne de Montréal grâce à ma chronique à l'émission Les contes à rendre à CHOQ fm les jeudi à 18h30. Je trippais, ça m'intéresse beaucoup. J'ai eu l'honneur de parler avec André Paradis d'Amnistie Internationale et je lui ai demandé de m'envoyer des documents sur la perte des droits civiques et le retour de la torture depuis le 11 septembre. J'étais curieuse de savoir concrètement; pas juste dire gratuitement que Bush est un bandit.
J'ai lu tout ça, médusée, interdite. Que les États-Unis fournissent des armes illégales à Israël et en Palestine, que le Canada est impliqué. Que des documents d'enquête disparraissent, que la torture dont on s'est servie est illégale et contrevient aux droits de la personne contenus dans la déclaration et adoptée par les mêmes pays qui la violent aujourd'hui. Que l'impunité est un scandale. Que ceux qui souffrent concrètement des attaques terroristes sont les mêmes qui souffrent aussi des mesures anti-terroristes. Bush est un bandit, maintenant, je le sais. Et il est tranquillement en train de jouir de sa vie.
J'ai vu le film Philippines: une guerre contre le peuple de Marie Boti et Malcolm Guy et j'ai eu le bonheur de les rencontrer pour la radio. Là-bas, des gens pacifiquement regroupés sont assassinés en plein jour par le gouvernement, appuyé par les États-Unis.
J'ai beaucoup de peine. Je regarde ici, dans l'autobus, dans Hochelaga et je vois des couples dans lesquels l'homme intimide sa femme en public, lui dit où s'asseoir, ou regarder. Je me demande comment ça peut être en privé.
Je regarde le scandale de la Caisse de dépôt à la télé et je ne peux que constater avec quelle facilité on fait rire de soi. Je sais que la crise économique est un rideau opaque pour cacher des scandales dont on n'a pas idée. Je sais qu'il y a de la censure dans les médias. Je dirais que je suis de plus en plus convaincue que je veux consacrer le reste de ma vie à me battre (toutes les cause humanitaires sont bonnes) et apprendre à mon fils à vivre selon des valeurs humaines où le respect de l'être humain est à la base des décisions. le respect de la vie et de l'environnement qui nous donne cette vie.
Je ne veux pas tomber dans le piège de dire que je ne crois plus à la politique et tout simplement ne pas voter. Je veux agir concrètement contre le courant capitaliste, la mondialisation, la globalisation des marchés, la violation des droits de la personne, l'intimidation sous toutes ses formes, la haine, l'intolérance. Je me demande ce que je pourrais faire d'autre et continuer à espérer mon premier baiser, tranquillement. Élever mon fils dans une matrice d'illusions confortables quand tant de ses frères et soeurs n'ont pas le loisir d'avoir des préoccupations d'enfant.
Il y a le Festival des films sur les droits de la personne de Montréal du 12 au 22 mars (www.ffdpm.com) auquel je vous convie. Il faut ouvrir les yeux et ne plus jamais accepter la plus petite violation de nos droits.
Je vais tomber au chômage la semaine prochaine parce que j'ai choisi de développer mes projets personnels au lieu de servir le dieu profit pour d'autres. Et ma foi, j'ai des inquiétudes. Je me dis: est-ce que je vais pouvoir encore me payer Internet, la télé, le téléphone, mon loyer, l'épicerie pour un poussin en croissance fulgurante?
Puis, un fait m'a frappé: même au chômage cette année, je vais recevoir plus de revenu que plusieurs de mes frères et soeurs qui travaillent dans des conditions absurdes, parce que j'ai coordonné des demandes de clients insignifiants pour passer leur message de vente à la télévision, pour des milliers de dollars nous emplir les yeux et la tête de contenu affreusement insencé, de gadgets, de concepts, de conneries impossibles? Aie-je mérité de vivre dans une quiétude rare si on parle à l'échelle planétaire, à cause de cela? Certainement pas en m'abaissant à satisfaire les demandes exigeantes de mes collègues, en rampant devant leurs impératifs. Peut-être aie-je cette chance parce que je suis née au bon endroit. Alors comment pourrais-je me valoriser avec cette prémisse aussi vide qu'injuste?
Le confort est mon ennemi désormais parce qu'il nous tient dans l'innaction. Le confort est un scandale parce qu'il laisse mourir des enfants malades qui n'ont pas accès à des soins essentiels.
Ceux qui cherchent un sens à leur vie en accumulant des biens ne sont pas mes amis. Je ne suis plus tolérante envers l'inaction et l'aveuglement volontaire.
Changer le monde, c'est se changer soi, je suis le monde.
Moi, je me demande quand je vais revoir mon nouvel ami qui me plaît et j'ai des papillons. Je rêve d'un premier baiser, j'ai 31 ans et je suis toujours romantique. Je vis ma vie avec passion et engagement.
Cet engagement m'a mené à me porter à le défense des exclus plus d'une fois. Je me suis penchée sur des façons de réveiller le coeur endormi d'une majorité confortable. Je fais du cinéma, des documentaires. J'essaie de susciter des réflexions.
J'ai été invitée à la conférence de presse sur le 4e Festival des Films sur les Droits de la Personne de Montréal grâce à ma chronique à l'émission Les contes à rendre à CHOQ fm les jeudi à 18h30. Je trippais, ça m'intéresse beaucoup. J'ai eu l'honneur de parler avec André Paradis d'Amnistie Internationale et je lui ai demandé de m'envoyer des documents sur la perte des droits civiques et le retour de la torture depuis le 11 septembre. J'étais curieuse de savoir concrètement; pas juste dire gratuitement que Bush est un bandit.
J'ai lu tout ça, médusée, interdite. Que les États-Unis fournissent des armes illégales à Israël et en Palestine, que le Canada est impliqué. Que des documents d'enquête disparraissent, que la torture dont on s'est servie est illégale et contrevient aux droits de la personne contenus dans la déclaration et adoptée par les mêmes pays qui la violent aujourd'hui. Que l'impunité est un scandale. Que ceux qui souffrent concrètement des attaques terroristes sont les mêmes qui souffrent aussi des mesures anti-terroristes. Bush est un bandit, maintenant, je le sais. Et il est tranquillement en train de jouir de sa vie.
J'ai vu le film Philippines: une guerre contre le peuple de Marie Boti et Malcolm Guy et j'ai eu le bonheur de les rencontrer pour la radio. Là-bas, des gens pacifiquement regroupés sont assassinés en plein jour par le gouvernement, appuyé par les États-Unis.
J'ai beaucoup de peine. Je regarde ici, dans l'autobus, dans Hochelaga et je vois des couples dans lesquels l'homme intimide sa femme en public, lui dit où s'asseoir, ou regarder. Je me demande comment ça peut être en privé.
Je regarde le scandale de la Caisse de dépôt à la télé et je ne peux que constater avec quelle facilité on fait rire de soi. Je sais que la crise économique est un rideau opaque pour cacher des scandales dont on n'a pas idée. Je sais qu'il y a de la censure dans les médias. Je dirais que je suis de plus en plus convaincue que je veux consacrer le reste de ma vie à me battre (toutes les cause humanitaires sont bonnes) et apprendre à mon fils à vivre selon des valeurs humaines où le respect de l'être humain est à la base des décisions. le respect de la vie et de l'environnement qui nous donne cette vie.
Je ne veux pas tomber dans le piège de dire que je ne crois plus à la politique et tout simplement ne pas voter. Je veux agir concrètement contre le courant capitaliste, la mondialisation, la globalisation des marchés, la violation des droits de la personne, l'intimidation sous toutes ses formes, la haine, l'intolérance. Je me demande ce que je pourrais faire d'autre et continuer à espérer mon premier baiser, tranquillement. Élever mon fils dans une matrice d'illusions confortables quand tant de ses frères et soeurs n'ont pas le loisir d'avoir des préoccupations d'enfant.
Il y a le Festival des films sur les droits de la personne de Montréal du 12 au 22 mars (www.ffdpm.com) auquel je vous convie. Il faut ouvrir les yeux et ne plus jamais accepter la plus petite violation de nos droits.
Je vais tomber au chômage la semaine prochaine parce que j'ai choisi de développer mes projets personnels au lieu de servir le dieu profit pour d'autres. Et ma foi, j'ai des inquiétudes. Je me dis: est-ce que je vais pouvoir encore me payer Internet, la télé, le téléphone, mon loyer, l'épicerie pour un poussin en croissance fulgurante?
Puis, un fait m'a frappé: même au chômage cette année, je vais recevoir plus de revenu que plusieurs de mes frères et soeurs qui travaillent dans des conditions absurdes, parce que j'ai coordonné des demandes de clients insignifiants pour passer leur message de vente à la télévision, pour des milliers de dollars nous emplir les yeux et la tête de contenu affreusement insencé, de gadgets, de concepts, de conneries impossibles? Aie-je mérité de vivre dans une quiétude rare si on parle à l'échelle planétaire, à cause de cela? Certainement pas en m'abaissant à satisfaire les demandes exigeantes de mes collègues, en rampant devant leurs impératifs. Peut-être aie-je cette chance parce que je suis née au bon endroit. Alors comment pourrais-je me valoriser avec cette prémisse aussi vide qu'injuste?
Le confort est mon ennemi désormais parce qu'il nous tient dans l'innaction. Le confort est un scandale parce qu'il laisse mourir des enfants malades qui n'ont pas accès à des soins essentiels.
Ceux qui cherchent un sens à leur vie en accumulant des biens ne sont pas mes amis. Je ne suis plus tolérante envers l'inaction et l'aveuglement volontaire.
Changer le monde, c'est se changer soi, je suis le monde.
dimanche 1 mars 2009
Avant les mains
des baisers de larmes
tu passes
tu te penches
à la source
prend ton doirt fragile
Explose-moi désespoir!
Humide et étourdie
c'Est une danse mon bébé
doux, tout doux
magie berçante
j'ai soif!
La lune est mûre
c'est ton chemin
et ton souffle
Laisse-moi mes chaînes
je suis loin!
Découd-moi
Sent ça!
C'est l'intérieur de la dérive de mon coeur!
Épiderme en rêves sensibles
Désir pur
Tes yeux partout
je disparrais dans ton frisson
de vent brûlant
d'éclairs en crème
Sous l'emprise
des flammes de mes lèvres
goût d'esclave
plus près encore
ta peau qui hurle
Ahouououou!!!
Caresses toutes pleines
de plaisirs beaux
ça tremble de peur
c'Est mon appel
et coulée de miel
La pluie des touchés inquiets
la nuit qui parle tout bas
faible, sucrée
dans une brise de joies vicieuses
en forme, collées
des orteils de trop
rassurants égarements
perdue ben raide!
Un besoin d'oubli
tiens-moi dans ta tortue
des promesses ocillantes
des chants cachés
des mots de chaleur
un partage qui brille
désert de feu
offense du corps
t'es un soleil
c'Est une romance
ose un peu plus
éclot, réchauffe
j'ai les preuves de ma fièvre
pas de paresse
une musique
scintillement de tes bijoux
Mon amant-réveil
Dur, frais et cher maintenant
Ta semance d'amour
éclate dans mes secrets
Révéler des montagnes d'abondance
Abreuvé au bonheur
en ruisseauxe
n mensonge échange
en paix salive
salée, vivant
qui fini dans un cri étouffant
Caverne intime
nectar, rosée
Étoiles filantes
feux d'artifices
Pétillements des doigts aux pieds
fermer les paupières
goûter, peut-être
Sensuel éternel
consommé
en liens calmes
et odeurs d'attachement
mais toutes les traces s'effacent
petits soldats morts au combat
et volupté
dans mon ventre reste un mystère parfait
des baisers de larmes
tu passes
tu te penches
à la source
prend ton doirt fragile
Explose-moi désespoir!
Humide et étourdie
c'Est une danse mon bébé
doux, tout doux
magie berçante
j'ai soif!
La lune est mûre
c'est ton chemin
et ton souffle
Laisse-moi mes chaînes
je suis loin!
Découd-moi
Sent ça!
C'est l'intérieur de la dérive de mon coeur!
Épiderme en rêves sensibles
Désir pur
Tes yeux partout
je disparrais dans ton frisson
de vent brûlant
d'éclairs en crème
Sous l'emprise
des flammes de mes lèvres
goût d'esclave
plus près encore
ta peau qui hurle
Ahouououou!!!
Caresses toutes pleines
de plaisirs beaux
ça tremble de peur
c'Est mon appel
et coulée de miel
La pluie des touchés inquiets
la nuit qui parle tout bas
faible, sucrée
dans une brise de joies vicieuses
en forme, collées
des orteils de trop
rassurants égarements
perdue ben raide!
Un besoin d'oubli
tiens-moi dans ta tortue
des promesses ocillantes
des chants cachés
des mots de chaleur
un partage qui brille
désert de feu
offense du corps
t'es un soleil
c'Est une romance
ose un peu plus
éclot, réchauffe
j'ai les preuves de ma fièvre
pas de paresse
une musique
scintillement de tes bijoux
Mon amant-réveil
Dur, frais et cher maintenant
Ta semance d'amour
éclate dans mes secrets
Révéler des montagnes d'abondance
Abreuvé au bonheur
en ruisseauxe
n mensonge échange
en paix salive
salée, vivant
qui fini dans un cri étouffant
Caverne intime
nectar, rosée
Étoiles filantes
feux d'artifices
Pétillements des doigts aux pieds
fermer les paupières
goûter, peut-être
Sensuel éternel
consommé
en liens calmes
et odeurs d'attachement
mais toutes les traces s'effacent
petits soldats morts au combat
et volupté
dans mon ventre reste un mystère parfait
vendredi 20 février 2009
Pendant ce temps, chez les Conservateurs...
J’ai eu un sourire en coin en tombant sur cet article de Cyberpresse :
Le gouvernement se dissocie des propos controversés d'un député
La Presse Canadienne
OttawaLa députée Josée Verner et le bureau du ministre du Patrimoine, James Moore, ont tenté de réparer les pots cassés par le député conservateur Daniel Petit, qui a affirmé que son parti n'était pas «copain-copain avec les artistes».
Le député de la région de Québec a fait cette déclaration pour justifier l'absence de tout député conservateur au rassemblement «Québec horizon culture» cette semaine. En entrevue au quotidien Le Soleil, M. Petit a également soutenu que les sommes injectées dans la culture permettaient aux artistes de «distraire» les Canadiens.
Alors que les conservateurs tentent de redorer leur blason en ce qui a trait à la culture, particulièrement au Québec, ces commentaires sont plutôt susceptibles de jeter de l'huile sur le feu.
Le directrice des communications du ministre Moore, Deirdra McCracken, a assuré que la prise de position du député n'était pas représentative de celle du caucus conservateur.
La ministre de la Francophonie, Josée Verner, autrefois au Patrimoine, a abondé dans le même sens vendredi, indiquant que le gouvernement souhaitait collaborer avec les artistes.
Selon la porte-parole bloquiste en matière de culture, Carole Lavallée, M. Petit a dit tout haut ce que l'ensemble des conservateurs pensent tout bas lorsqu'il s'agit des arts et de la culture.
C’est certain qu’on est obligés de leur donner le bénéfice du doute là-dessus. Surtout en regard de la mobilisation de l’automne dernier, je ne crois pas que les Conservateurs puissent se payer le luxe d’une telle déclaration. Enfin, s’ils veulent marquer des points au Québec, ils commencent à faire (très timidement) leurs devoirs...
Je vous laisse avec ma phrase du jour, la citation du député Petit, en vignette dans l’article :
«On a peut-être une façon différente d'aborder la culture, dit M. Petit. On n'est pas présents, on est plutôt des gens très pragmatiques. On augmente des budgets, mais on n'est pas tellement copain-copain avec les artistes»
mardi 3 février 2009
J'aime tout le monde
J'ai réfléchi et je me suis permis de laisser passer une journée pour exprimer mes sentiments sur l'émission de Tout le monde en parle de dimanche dernier. Je croyais utiliser la technique des journalistes dans l'affaire de Lola et Éric et prendre des pseudonymes pour parler plus généralement de ce qui m'interpelle dans toute l'histoire de Richard Martineau, de Jean-François Mercier et du bye bye, mais je vais assumer ce que j'écris. D'ailleurs, sur le plan personnel, je n'ai pas plus à cacher que sur le plan professionnel et si mon opinion intéresse une poignée de gens sur Facebook, myspace et blogspots, il a aussi attirer l'attention de l'équipe tqs qui a mis un lien sur leur site pour mon billet sur le film Polytechnique. Bien sûr c'est de la belle publicité gratuite pour le film, mais j'ai l'intime conviction que mon opinion intéresse parce qu'il est transparent, honnête et fait avec beaucoup d'engagement. Et vous comprendrez peut-être mes petits scrupules en lisant mon billet d'aujourd'hui.
Ceux qui me connaissent savent que je suis une petite comique à mes heures, j'aime provoquer. Je voudrais que les gens aient une opinion sur tout mais pas nécessairement ce qui est à la mode. Je voudrais qu'ils apprennent à analyser plus loin que ce qui est dit aux nouvelles ou dans les émissions d'informations reliées à l'actualité. Ma façon de le faire est de donner mon opinion de manière tranchée pour que ceux qui ne sont pas d'accord se lèvent et pour que ceux qui sont d'accord y pensent. Je suis une idéaliste! Même que en ce moment, suite à une chute et à cause d'une sensibilité ou comme ils disent une prédisposition, j'ai ce qu'on appelle de l'eau dans le genou. On m'a dit que psychologiquement, c'est parce que je refuserais de plier à quelque chose...il va falloir que j'aie de l'eau dans tout le corps avant que je plie, franchement, j'ai la tête dure.
Je le confesse, j'ai beaucoup jugé sans connaître dans ma vie. Je ne pourrais vous énumérer la liste des artistes, des personnalité publiques, des situations dans mon cercle social que j'ai jugés. Mea coulpa. Par contre, il faut me donner que je suis capable de changer d'idée. Et même, je l'avoue publiquement. Et je passe pour une instable.
Jean-François Mercier, je ne le connaissais pas avant de voir Les Bougons. J'ai aimé ça Les Bougons. J'ai même pleuré en l'écoutant quelques fois. C'était cru, dur, parfois vraiment stupides et pas très drôle, mais d'autres fois, touchant et profond.
Il est de même Jean-François Mercier aussi. Parfois, j'écoute ses monologues, je vais sur Youtube voir ses niaiseries et je le trouve touchant, cru, dur, stupide, mais il me brasse et même si je ne suis pas toujours d'accord avec ce qu'il dit, et encore moins avec la manière dont il le dit parce que je ne suis pas certaine que tout le monde comprend son vrai propos, je ne le condamne pas du tout. Je l'aime.
Toutefois, en voulant s'excuser pour avoir choquer les gens avec leur joke sur Nathalie, il a aussi fait mention du sketche sur Denis Lévesque. M. Richard Martineau, que je ne trouve pas particulièrement intéressant d'habitude, lui a raconté une petite histoire tout-à-fait saisissante sur les circonstances dans lesquelles la famille de M. Lévesque a vu l'émission et comment cela les a blessé profondément. Au lieu d'admettre que les propos étaient déplacés et peu approprié (on ne parlait pas du Doc Mailloux, dont on aurait pu rire des penchants racistes puisqu'il avait mentionné lui-même dans l'année que les noirs avaient une intelligence inférieure au blanc!!!) mais bien d'un journaliste qui avait fait une entrevue jugée mauvaise avec Paul McCartney parce que son anglais était approximatif et qu'il lui avait donné des «bines» sur le bras.
Bon.
Je vois pas vraiment le rapport.
Et puis, au lieu d'admettre que leur blague était ratée, il en a rajouté, en mentionnant dans la plus grande mauvaise foi une entrevue réalisée par le même monsieur dans lequel il aurait demandé à un transboy s'il en aurait voulu une plus grosse lors de son opération le transformant en gars pour de bon. Selon M. Mercier, il lui aurait posé cette question suite à l'explication du jeune homme sur l'endroit où ils prélevaient la peau pour créer un organe sexuel masculin de toutes pièces et cela justifiait le mépris avec lequel ils l'ont imité.
J'ai vu l'émission en question. Le jeune homme a donné une entrevue généreuse dans laquelle il a livré ce qu'il a vécu. Denis Lévesque ne lui a jamais manqué de respect et lorsqu'il lui a demandé s'il en aurait voulu une plus grosse, c'était parce que le jeune homme (Alexis) avait mentionné qu'ils lui avaient fabriqué un organe standard de 6 pouces et que ça rapetissait par la suite à cause de je ne sais quelle réaction après «l'installation». Est-ce que ce n'est pas légitime comme question, est-ce que ça ne montrait pas la fragilité et les difficultés ainsi que les questionnements face auxquels on peut être quand on prend une telle décision, c'est-à-dire: changer de sexe? Expliquez-moi pourquoi il n'aurait pas dû lui demander ça et ce que ça justifie dans le propos qu'ils lui ont mis dans la bouche en l'imitant?
Le public commençait à penser que la décision du gouvernement de payer les opérations de changement de sexe au Québec créerait une augmentation des demandes. M. Léveque a montré, de façon très simple, comment cette opération pouvait être éprouvante et pénible et qu'on ne pouvait pas prendre cette décision à la légère. La proximité et l'intimité qu'il a avec ses invités est réelle et il répond à des questions de personnes qui ne font peut-être pas partie de l'élite intellectuelle, mais qui ont droit à l'information eux aussi et dans une formule qu'ils comprennent et qu'ils aiment écouter. Cela ne rend pas le journaliste qui le fait un crétin. S'il ne se met pas en avantage pour avoir l'air plus intelligent que ses invités, c'est du professionnalisme. Je l'aime et j'écoute son émission. Et l'acteur François Marenda qui l'a imité était bon aussi, s'il avait dit des choses intelligentes, ça aurait été drôle. Je l'aime lui aussi.
En plus, j'ai écouté l'entrevue avec l'ex Beatles et j'ai encore moins compris pourquoi on s'acharnait sur lui finalement. L'entrevue n'était pas particulièrement bon, mais pas non plus si mauvais qu'on en rit pendant des mois. On ne peut pas dire qu'il avait le contact avec McCartney, mais on peut imaginer la situation dans laquelle il devait réaliser l'entrevue et comprendre que ce n'était pas de tout repos. En plus, il devait être heureux de rencontrer une personne qu'il admirait personnellement et je me demande qui parmi ceux qui l'ont critiqué aurait fait mieux.
Moi, j'étais ado quand Véronique Cloutier a commencé à Musique Plus, clamant qu'elle avait un bac en journalisme à l'âge de 19 ans. Ses entrevues n'étaient pas particulièrement intéressantes, au point que je me souviens très bien que moi et mes chums on souhaitait que ce soit Geneviève Borne ou Claude Rajotte qui rencontrent les groupes qu'on aimait. Sinon, on en était quitte pour se taper une entrevue de pas grand chose avec aucune question intelligente. Tout est relatif dans la vie. Véronique avait massacré l'entrevue avec Soul Asylum en 1995. Pour cette raison, je ne l'ai jamais aimé, c'est incroyable!! Mais aujourd'hui, je comprends qu'elle veut la même chose que les autres: se réaliser et être heureuse. Bon, peut-être qu'elle veut aussi beaucoup d'argent. Mais tant qu'elle reste à Paquet voleur, je l'aime elle aussi.
Richard Martineau, je ne l'aimais pas parce qu'il me semblait condescendant et parce qu'il sort avec Sophie Durocher que je n'aime pas parce que quand je l'ai rencontré, elle ne m'avait pas semblé sympathique. Ça n'a pas de fin ma foi!! Je ne lis même pas sa chronique dans le Journal de Mourial à Martineau. Comme le maladroit monsieur du syndicat a mentionné dimanche...mais Martineau a dit deux choses intelligentes pendant l'émission. La première, j'en ai déjà parlé et la deuxième, c'est que taper sur la tête du monde, ça manque de classe. Alors maintenant, je l'aime pour ça.
J'ai toujours été contre le politiquement correct parce que je trouvais ça ridicule qu'on s'empêche de dire un sourd ou un nain. Ça n'a rien de personnel. Mais quand on s'acharne sur quelqu'un, c'est différent. Je considère qu'on doit parler de ce que l'on croit, en restant ouvert aux critiques soi-même. Et cela implique de parfois heurter des gens, mais tant qu'on ne les attaque pas, on n'y peut rien. Sauf que rire d'une personne en utilisant ses défauts ou ses handicaps pour la ridiculiser, rire d'une personne pour se donner du capital de popularité soi-même ou rire d'une personne pour rien, sans la connaître, c'est minable.
Entendons-nous bien, je l'ai déjà fait. Il n'y a pas si longtemps. Et mes amis vont rire, mais je l'admets, j'ai eu toute une leçon de vie dernièrement exactement sur ce sujet. Et j'ai réfléchi, je me suis donné une journée pour réagir aux propos que j'ai entendu dans Tout le monde en parle dimanche. J'admets que je n'ai pas la langue dans ma poche et peut-être toi, le lecteur, tu n'aimeras pas mon billet. Mais ça ne te justifieras pas de me traiter de conne.
Il n'est pas nécessaire d'être connu pour comprendre le mal que ça peut faire. Il y a des gens qui ne m'aiment pas au bureau où je travaille et ces gens-là ont dit des choses à mon sujet. C'est devenu une blague. Je ne peux pas dire que je les aime particulièrement moi non plus, mais ce n'est pas très agréable de savoir que l'on se moque de vous, avec des histoires inventées, grossies et complètement ridicules, juste parce que les gens ne vous connaissent pas vraiment et que vous ne leur êtes pas sympathique pour des raisons x y z.
J'aime tout le monde, ça n'a rien de personnel. Je ne veux plus descendre personne non plus, pas personnellement. C'est gratuit, inadéquat et minable. Apprenons donc à nous exprimer dans la joie et l'amour, dans le respect des autres et en parlant de ce que l'on connaît, en apprenant à reconnaître nos erreurs de jugement et en grandissant dans la bonne foi, en n'écartant pas du revers de la main des personnes qui pourraient nous apporter beaucoup malgré leur image ou leur statut social. En parlant au je comme disent les psy, comme des personnes bien dans leur peau, équilibrée et sincère, mais pas comme des êtres qui se croient supérieurs aux autres et qui blessent sans considération, parce qu'eux sont au goût du jour.
Ceux qui me connaissent savent que je suis une petite comique à mes heures, j'aime provoquer. Je voudrais que les gens aient une opinion sur tout mais pas nécessairement ce qui est à la mode. Je voudrais qu'ils apprennent à analyser plus loin que ce qui est dit aux nouvelles ou dans les émissions d'informations reliées à l'actualité. Ma façon de le faire est de donner mon opinion de manière tranchée pour que ceux qui ne sont pas d'accord se lèvent et pour que ceux qui sont d'accord y pensent. Je suis une idéaliste! Même que en ce moment, suite à une chute et à cause d'une sensibilité ou comme ils disent une prédisposition, j'ai ce qu'on appelle de l'eau dans le genou. On m'a dit que psychologiquement, c'est parce que je refuserais de plier à quelque chose...il va falloir que j'aie de l'eau dans tout le corps avant que je plie, franchement, j'ai la tête dure.
Je le confesse, j'ai beaucoup jugé sans connaître dans ma vie. Je ne pourrais vous énumérer la liste des artistes, des personnalité publiques, des situations dans mon cercle social que j'ai jugés. Mea coulpa. Par contre, il faut me donner que je suis capable de changer d'idée. Et même, je l'avoue publiquement. Et je passe pour une instable.
Jean-François Mercier, je ne le connaissais pas avant de voir Les Bougons. J'ai aimé ça Les Bougons. J'ai même pleuré en l'écoutant quelques fois. C'était cru, dur, parfois vraiment stupides et pas très drôle, mais d'autres fois, touchant et profond.
Il est de même Jean-François Mercier aussi. Parfois, j'écoute ses monologues, je vais sur Youtube voir ses niaiseries et je le trouve touchant, cru, dur, stupide, mais il me brasse et même si je ne suis pas toujours d'accord avec ce qu'il dit, et encore moins avec la manière dont il le dit parce que je ne suis pas certaine que tout le monde comprend son vrai propos, je ne le condamne pas du tout. Je l'aime.
Toutefois, en voulant s'excuser pour avoir choquer les gens avec leur joke sur Nathalie, il a aussi fait mention du sketche sur Denis Lévesque. M. Richard Martineau, que je ne trouve pas particulièrement intéressant d'habitude, lui a raconté une petite histoire tout-à-fait saisissante sur les circonstances dans lesquelles la famille de M. Lévesque a vu l'émission et comment cela les a blessé profondément. Au lieu d'admettre que les propos étaient déplacés et peu approprié (on ne parlait pas du Doc Mailloux, dont on aurait pu rire des penchants racistes puisqu'il avait mentionné lui-même dans l'année que les noirs avaient une intelligence inférieure au blanc!!!) mais bien d'un journaliste qui avait fait une entrevue jugée mauvaise avec Paul McCartney parce que son anglais était approximatif et qu'il lui avait donné des «bines» sur le bras.
Bon.
Je vois pas vraiment le rapport.
Et puis, au lieu d'admettre que leur blague était ratée, il en a rajouté, en mentionnant dans la plus grande mauvaise foi une entrevue réalisée par le même monsieur dans lequel il aurait demandé à un transboy s'il en aurait voulu une plus grosse lors de son opération le transformant en gars pour de bon. Selon M. Mercier, il lui aurait posé cette question suite à l'explication du jeune homme sur l'endroit où ils prélevaient la peau pour créer un organe sexuel masculin de toutes pièces et cela justifiait le mépris avec lequel ils l'ont imité.
J'ai vu l'émission en question. Le jeune homme a donné une entrevue généreuse dans laquelle il a livré ce qu'il a vécu. Denis Lévesque ne lui a jamais manqué de respect et lorsqu'il lui a demandé s'il en aurait voulu une plus grosse, c'était parce que le jeune homme (Alexis) avait mentionné qu'ils lui avaient fabriqué un organe standard de 6 pouces et que ça rapetissait par la suite à cause de je ne sais quelle réaction après «l'installation». Est-ce que ce n'est pas légitime comme question, est-ce que ça ne montrait pas la fragilité et les difficultés ainsi que les questionnements face auxquels on peut être quand on prend une telle décision, c'est-à-dire: changer de sexe? Expliquez-moi pourquoi il n'aurait pas dû lui demander ça et ce que ça justifie dans le propos qu'ils lui ont mis dans la bouche en l'imitant?
Le public commençait à penser que la décision du gouvernement de payer les opérations de changement de sexe au Québec créerait une augmentation des demandes. M. Léveque a montré, de façon très simple, comment cette opération pouvait être éprouvante et pénible et qu'on ne pouvait pas prendre cette décision à la légère. La proximité et l'intimité qu'il a avec ses invités est réelle et il répond à des questions de personnes qui ne font peut-être pas partie de l'élite intellectuelle, mais qui ont droit à l'information eux aussi et dans une formule qu'ils comprennent et qu'ils aiment écouter. Cela ne rend pas le journaliste qui le fait un crétin. S'il ne se met pas en avantage pour avoir l'air plus intelligent que ses invités, c'est du professionnalisme. Je l'aime et j'écoute son émission. Et l'acteur François Marenda qui l'a imité était bon aussi, s'il avait dit des choses intelligentes, ça aurait été drôle. Je l'aime lui aussi.
En plus, j'ai écouté l'entrevue avec l'ex Beatles et j'ai encore moins compris pourquoi on s'acharnait sur lui finalement. L'entrevue n'était pas particulièrement bon, mais pas non plus si mauvais qu'on en rit pendant des mois. On ne peut pas dire qu'il avait le contact avec McCartney, mais on peut imaginer la situation dans laquelle il devait réaliser l'entrevue et comprendre que ce n'était pas de tout repos. En plus, il devait être heureux de rencontrer une personne qu'il admirait personnellement et je me demande qui parmi ceux qui l'ont critiqué aurait fait mieux.
Moi, j'étais ado quand Véronique Cloutier a commencé à Musique Plus, clamant qu'elle avait un bac en journalisme à l'âge de 19 ans. Ses entrevues n'étaient pas particulièrement intéressantes, au point que je me souviens très bien que moi et mes chums on souhaitait que ce soit Geneviève Borne ou Claude Rajotte qui rencontrent les groupes qu'on aimait. Sinon, on en était quitte pour se taper une entrevue de pas grand chose avec aucune question intelligente. Tout est relatif dans la vie. Véronique avait massacré l'entrevue avec Soul Asylum en 1995. Pour cette raison, je ne l'ai jamais aimé, c'est incroyable!! Mais aujourd'hui, je comprends qu'elle veut la même chose que les autres: se réaliser et être heureuse. Bon, peut-être qu'elle veut aussi beaucoup d'argent. Mais tant qu'elle reste à Paquet voleur, je l'aime elle aussi.
Richard Martineau, je ne l'aimais pas parce qu'il me semblait condescendant et parce qu'il sort avec Sophie Durocher que je n'aime pas parce que quand je l'ai rencontré, elle ne m'avait pas semblé sympathique. Ça n'a pas de fin ma foi!! Je ne lis même pas sa chronique dans le Journal de Mourial à Martineau. Comme le maladroit monsieur du syndicat a mentionné dimanche...mais Martineau a dit deux choses intelligentes pendant l'émission. La première, j'en ai déjà parlé et la deuxième, c'est que taper sur la tête du monde, ça manque de classe. Alors maintenant, je l'aime pour ça.
J'ai toujours été contre le politiquement correct parce que je trouvais ça ridicule qu'on s'empêche de dire un sourd ou un nain. Ça n'a rien de personnel. Mais quand on s'acharne sur quelqu'un, c'est différent. Je considère qu'on doit parler de ce que l'on croit, en restant ouvert aux critiques soi-même. Et cela implique de parfois heurter des gens, mais tant qu'on ne les attaque pas, on n'y peut rien. Sauf que rire d'une personne en utilisant ses défauts ou ses handicaps pour la ridiculiser, rire d'une personne pour se donner du capital de popularité soi-même ou rire d'une personne pour rien, sans la connaître, c'est minable.
Entendons-nous bien, je l'ai déjà fait. Il n'y a pas si longtemps. Et mes amis vont rire, mais je l'admets, j'ai eu toute une leçon de vie dernièrement exactement sur ce sujet. Et j'ai réfléchi, je me suis donné une journée pour réagir aux propos que j'ai entendu dans Tout le monde en parle dimanche. J'admets que je n'ai pas la langue dans ma poche et peut-être toi, le lecteur, tu n'aimeras pas mon billet. Mais ça ne te justifieras pas de me traiter de conne.
Il n'est pas nécessaire d'être connu pour comprendre le mal que ça peut faire. Il y a des gens qui ne m'aiment pas au bureau où je travaille et ces gens-là ont dit des choses à mon sujet. C'est devenu une blague. Je ne peux pas dire que je les aime particulièrement moi non plus, mais ce n'est pas très agréable de savoir que l'on se moque de vous, avec des histoires inventées, grossies et complètement ridicules, juste parce que les gens ne vous connaissent pas vraiment et que vous ne leur êtes pas sympathique pour des raisons x y z.
J'aime tout le monde, ça n'a rien de personnel. Je ne veux plus descendre personne non plus, pas personnellement. C'est gratuit, inadéquat et minable. Apprenons donc à nous exprimer dans la joie et l'amour, dans le respect des autres et en parlant de ce que l'on connaît, en apprenant à reconnaître nos erreurs de jugement et en grandissant dans la bonne foi, en n'écartant pas du revers de la main des personnes qui pourraient nous apporter beaucoup malgré leur image ou leur statut social. En parlant au je comme disent les psy, comme des personnes bien dans leur peau, équilibrée et sincère, mais pas comme des êtres qui se croient supérieurs aux autres et qui blessent sans considération, parce qu'eux sont au goût du jour.
vendredi 30 janvier 2009
Résumé de la réunion du 20 janvier 2009
Bon, un truc un peu plus ennuyant, mais nécessaire. Pendant que le reste du monde était en liesse après l’assermentation d’Obama, un petit groupe de personnes étaient réunies à Montréal, rue Saint-Denis, dans le but d’organiser un peu votre coopérative préférée. Voici ce qui en est ressorti :
• Élection du conseil d’administration :
Ont été élus aux postes suivants, pour un mandat d’un an,
Mélitza Charest au poste de Présidente;
Patrick Charpentier au poste de Vice-président;
Pascale Migneault au poste de Secrétaire-coordonnatrice.
• Le magazine de la Coop :
Parmi les noms suggérés, le nom Marteau fut retenu.
Marteau sera un outil de promotion de premier ordre pour les membres de la Coop. Le magazine sera diffusé sous forme électronique seulement (au format PDF), permettant ainsi un tirage illimité et une alternative environnementale intéressante. L’équipe de production est en cours de formation, et la direction artistique sera assuré par Patch, du Patchwork Communications graphiques.
De la publicité sera vendue dans les pages du magazine, mais elle sera gratuite pour les membres de la Coop.
• Le Logo de la Coop
Une autre réalisation du Patchwork, voici le logo retenu :
Les mains symbolisent le travail artistique ainsi que l’ouverture, et évidemment les «têtes» viennent rappeler l’esprit de groupe, de coopérative. Le rouge rappelle le côté militant de la Coop, alors que le vert est associé à l’espoir. Plus que quiconque, les Artistes ont les outils pour rendre le monde meilleur; si on s’entraide, la planète ne s’en portera que mieux.
• CHOQ FM
Depuis quelques semaines, Mélitza apparaît à CHOQ FM, à l’émission Les contes à rendre. Ce qui ne devait être qu’un entrefilet radiophonique éphémère s’est transformé en une chronique régulière aux deux semaines. Une autre très belle vitrine pour les membres de la Coopérative!
• Le site de la Coop
L’équipe de Lambert Production nous a gracieusement offert ses services pour la conception d’un «vrai» site Web de la Coop. En attendant, suivez nos palpitantes péripéties sur ce blogue! (Parce que, comme on le sait tous, «Fessebouc, c’est pas sérieux!»)
• Varia
— Le site de Gallia Productions de Réjean Rousseau est en ligne. Plus à venir sur le téléchargement équitable!
— On nous a présenté le recueil multidisciplinaire Locomotif, sous la direction de François Guillet. Photographie, illustration et expression littéraire sont au menu de ce recueil exploratoire, publié mensuellement depuis 5 ans. Pour plus d’informations, magazine_locomotif@yahoo.fr.
— Nous avons finalement brièvement parlé d’un Myspace de la Coopérative, histoire de diffuser nos artistes. Encore une fois, plus de détails à venir!
On se revoit à la prochaine réunion!
Patrick Charpentier, Vice-président, Coopérative d’artistes multidisciplinaire
• Élection du conseil d’administration :
Ont été élus aux postes suivants, pour un mandat d’un an,
Mélitza Charest au poste de Présidente;
Patrick Charpentier au poste de Vice-président;
Pascale Migneault au poste de Secrétaire-coordonnatrice.
• Le magazine de la Coop :
Parmi les noms suggérés, le nom Marteau fut retenu.
Marteau sera un outil de promotion de premier ordre pour les membres de la Coop. Le magazine sera diffusé sous forme électronique seulement (au format PDF), permettant ainsi un tirage illimité et une alternative environnementale intéressante. L’équipe de production est en cours de formation, et la direction artistique sera assuré par Patch, du Patchwork Communications graphiques.
De la publicité sera vendue dans les pages du magazine, mais elle sera gratuite pour les membres de la Coop.
• Le Logo de la Coop
Une autre réalisation du Patchwork, voici le logo retenu :
Les mains symbolisent le travail artistique ainsi que l’ouverture, et évidemment les «têtes» viennent rappeler l’esprit de groupe, de coopérative. Le rouge rappelle le côté militant de la Coop, alors que le vert est associé à l’espoir. Plus que quiconque, les Artistes ont les outils pour rendre le monde meilleur; si on s’entraide, la planète ne s’en portera que mieux.
• CHOQ FM
Depuis quelques semaines, Mélitza apparaît à CHOQ FM, à l’émission Les contes à rendre. Ce qui ne devait être qu’un entrefilet radiophonique éphémère s’est transformé en une chronique régulière aux deux semaines. Une autre très belle vitrine pour les membres de la Coopérative!
• Le site de la Coop
L’équipe de Lambert Production nous a gracieusement offert ses services pour la conception d’un «vrai» site Web de la Coop. En attendant, suivez nos palpitantes péripéties sur ce blogue! (Parce que, comme on le sait tous, «Fessebouc, c’est pas sérieux!»)
• Varia
— Le site de Gallia Productions de Réjean Rousseau est en ligne. Plus à venir sur le téléchargement équitable!
— On nous a présenté le recueil multidisciplinaire Locomotif, sous la direction de François Guillet. Photographie, illustration et expression littéraire sont au menu de ce recueil exploratoire, publié mensuellement depuis 5 ans. Pour plus d’informations, magazine_locomotif@yahoo.fr.
— Nous avons finalement brièvement parlé d’un Myspace de la Coopérative, histoire de diffuser nos artistes. Encore une fois, plus de détails à venir!
On se revoit à la prochaine réunion!
Patrick Charpentier, Vice-président, Coopérative d’artistes multidisciplinaire
jeudi 29 janvier 2009
Polytechnique
Je suis cinéphile. J'aime le cinéma depuis si longtemps que je ne saurais dire avec exactitude depuis quand. Je crois que l'amour a débuté lorsque nous projettions des films muets de Disney avec une machine incroyable qui nous permettais aussi de les faire jouer à l'envers, plus vite ou plus lentement. J'étais fascinée. Cette machine appartenait à mon frère aîné, mais m'a marquée profondément. J'ai réfléchi sur le montage et les effets spéciaux avant d'apprendre à lire.
Le réalisateur qui a le plus boulversé mon univers et conquis mon coeur est sans hésitation Lars Von Trier. Le plus grand génie du cinéma, pour moi c'est indéniable. Ses films sont tous percutants, provocateurs, profondément tristes, montrent avec une justesse désarmante l'absurdité de la douleur et la bêtise humaine, la cupidité, l'amour, l'abandon de soi, c'est extrêmement dur à écouter mais absolument essentiel une fois qu'on l'a vu.
Jamais je n'oserais m'opposer ou même remettre en question ses choix de sujets qui sont certainement aussi obscurs et sombres que la Polytechnique. Les artistes travaillent les sujets qui les inspirent.
L'angoisse de Lars Von Trier, et qu'il partage avec nous, ou qu'il nous garoche par la tête, est l'une des plus belle chose que le monde a reçu en cadeau. L'art est un exorciste, l'art est une thérapie, mais l'art est aussi de l'art.
Denis Villeneuve est l'un des 5 meilleurs réalisateurs québécois à ce jour et je ne comprends tout simplement pas pour quelles raisons on se permet de poser la question de la légitimité d'une oeuvre d'art. Au moins, si cette oeuvre était scandaleuse, d'accord. Mais elle traite du sujet avec la sensibilité d'un artiste qui a fait suffisamment de preuves pour qu'on respecte son choix de sujet.
Il n'y a rien qui effacera la douleur des gens qui ont vécu ce drame de près. Jamais on ne pourra expliquer ce qui est absurde. Ce qui n'a aucun sens, ce qui a la couleur du sang. Mais je suis indignée qu'on parle uniquement du sujet en accordant au film que «c'est bien fait», «les acteurs sont bons»!!
C'est incroyable!
On ne parle pas des Boys ou de Bon cup bad cup ici, on parle d'un film qui a un sens justement! Bien sûr ça va être dur! C'est ce qui fait avancer la société, c'est ce qui fait avancer les individus: être confronté.
Je ne pense pas que l'on grandisse en écoutant Nez rouge! Le cinéma est un art qui peut nous faire vivre de grandes émotions, et tellement de pellicule est gaspillée chaque année à nous montrer des conneries stupides macho, sans intérêt ,même vieilles jokes remâchées, même comique de situation grossière, seins à l'air, fesses de Roy Dupuis (qui est un très grand acteur soit dit en passant), violence et sexualité gratuite, comment peut-on être contre un film qui a vraiment une raison d'être sur le plan humain et social?
Est-ce que les gens viennent de découvrir que le cinéma c'est puissant? Lâchez tva pis écouter un peu d'international. L'absurdité de la douleur est partout, lisez de la philosophie, sortez de votre bungalow!!
C'est pas parce que c'est arrivé chez nous que c'est pire. Un être humain qui meurt, femme ou homme c'est une douleur, ça ne se mesure pas, ça ne se compare pas. L'incompréhension et la rage devant des gens qui tuent est la même, qu'ils tuent par misoginie, par haine pure, par folie, par soif de pouvoir, par inconsidération de la vie.
C'est épouvantable de vivre à côté de personnes qui pourraient nous tuer ou tuer des gens qu'on aime. On a dit hier à la télé que le Québec était tranquille avant Polytechnique. On ne faisait rien violemment au Québec. Mais les temps ont changé.
Moi, j'étais toute jeune quand c'est arrivé, c'était traumatisant, incompréhensible. Mais je ne me souviens pas avoir été moins choquée de la guerre en Irak, de la guerre en Palestine, de la famine en Éthiopie. Je ne considère pas, parce que je les aime, que la vie de ma famille ou de mes amis a une plus grande valeur que celle de ceux qui meurent injustement loin d'ici.
Je ne comprends pas cette réaction qui condamne le film et depuis quand ça intéresse le public qui va ou ne va pas voir un film? Ceux qui ont peur de trouver ça trop dur regarde pourtant des explosions aseptisées dans des films hollywoodiens avec des centaines de mort atroces, des brûlés, des empalés, des morts par balles. Et ça, ça ne les écoeure pas.
Et puis il regarde les nouvelles, voient des enfants mutilés, affamés, et ça, on n'en parle pas tant que ça.
Le réalisateur qui a le plus boulversé mon univers et conquis mon coeur est sans hésitation Lars Von Trier. Le plus grand génie du cinéma, pour moi c'est indéniable. Ses films sont tous percutants, provocateurs, profondément tristes, montrent avec une justesse désarmante l'absurdité de la douleur et la bêtise humaine, la cupidité, l'amour, l'abandon de soi, c'est extrêmement dur à écouter mais absolument essentiel une fois qu'on l'a vu.
Jamais je n'oserais m'opposer ou même remettre en question ses choix de sujets qui sont certainement aussi obscurs et sombres que la Polytechnique. Les artistes travaillent les sujets qui les inspirent.
L'angoisse de Lars Von Trier, et qu'il partage avec nous, ou qu'il nous garoche par la tête, est l'une des plus belle chose que le monde a reçu en cadeau. L'art est un exorciste, l'art est une thérapie, mais l'art est aussi de l'art.
Denis Villeneuve est l'un des 5 meilleurs réalisateurs québécois à ce jour et je ne comprends tout simplement pas pour quelles raisons on se permet de poser la question de la légitimité d'une oeuvre d'art. Au moins, si cette oeuvre était scandaleuse, d'accord. Mais elle traite du sujet avec la sensibilité d'un artiste qui a fait suffisamment de preuves pour qu'on respecte son choix de sujet.
Il n'y a rien qui effacera la douleur des gens qui ont vécu ce drame de près. Jamais on ne pourra expliquer ce qui est absurde. Ce qui n'a aucun sens, ce qui a la couleur du sang. Mais je suis indignée qu'on parle uniquement du sujet en accordant au film que «c'est bien fait», «les acteurs sont bons»!!
C'est incroyable!
On ne parle pas des Boys ou de Bon cup bad cup ici, on parle d'un film qui a un sens justement! Bien sûr ça va être dur! C'est ce qui fait avancer la société, c'est ce qui fait avancer les individus: être confronté.
Je ne pense pas que l'on grandisse en écoutant Nez rouge! Le cinéma est un art qui peut nous faire vivre de grandes émotions, et tellement de pellicule est gaspillée chaque année à nous montrer des conneries stupides macho, sans intérêt ,même vieilles jokes remâchées, même comique de situation grossière, seins à l'air, fesses de Roy Dupuis (qui est un très grand acteur soit dit en passant), violence et sexualité gratuite, comment peut-on être contre un film qui a vraiment une raison d'être sur le plan humain et social?
Est-ce que les gens viennent de découvrir que le cinéma c'est puissant? Lâchez tva pis écouter un peu d'international. L'absurdité de la douleur est partout, lisez de la philosophie, sortez de votre bungalow!!
C'est pas parce que c'est arrivé chez nous que c'est pire. Un être humain qui meurt, femme ou homme c'est une douleur, ça ne se mesure pas, ça ne se compare pas. L'incompréhension et la rage devant des gens qui tuent est la même, qu'ils tuent par misoginie, par haine pure, par folie, par soif de pouvoir, par inconsidération de la vie.
C'est épouvantable de vivre à côté de personnes qui pourraient nous tuer ou tuer des gens qu'on aime. On a dit hier à la télé que le Québec était tranquille avant Polytechnique. On ne faisait rien violemment au Québec. Mais les temps ont changé.
Moi, j'étais toute jeune quand c'est arrivé, c'était traumatisant, incompréhensible. Mais je ne me souviens pas avoir été moins choquée de la guerre en Irak, de la guerre en Palestine, de la famine en Éthiopie. Je ne considère pas, parce que je les aime, que la vie de ma famille ou de mes amis a une plus grande valeur que celle de ceux qui meurent injustement loin d'ici.
Je ne comprends pas cette réaction qui condamne le film et depuis quand ça intéresse le public qui va ou ne va pas voir un film? Ceux qui ont peur de trouver ça trop dur regarde pourtant des explosions aseptisées dans des films hollywoodiens avec des centaines de mort atroces, des brûlés, des empalés, des morts par balles. Et ça, ça ne les écoeure pas.
Et puis il regarde les nouvelles, voient des enfants mutilés, affamés, et ça, on n'en parle pas tant que ça.
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