Il faut choisir: c'est la soumission ou la liberté. Tout dépend de la vie qu'on veut mener. Si c'est la tête baissée, avec un cruel besoin de combler tous les vides que crée notre manque criant de profondeur, ça coûte cher. Il faut avoir maison et voiture à entretenir, voyages à grands frais, repas élaborés, sorties multiples, beaucoup de temps consacré à suivre les nouveautés à acheter, vêtements, gadgets.Le train de vie, ça coûte cher, on travaille fort pour ça.
C'est la soumission.
Maudite crise économique aussi! Si ça n'arrivait pas, on n'aurait pas à penser à notre comportement. On continuerait de consommer jusqu'à l'explosion.
Il faut juste trouver un moyen que l'économie reprenne, comme ça, nos RER vont remonter. Quand on n'est pas assez fatigué ni diverti, il y a d'autres recours: l'alcool, certaines drogues aussi peuvent convenir.
Le système est parfait: on a même droit à du divertissement pour abruti de nos jours, la vie est belle. Pourtant, les assoiffés de la piasse mourront quand même, les avides de pouvoir s'assoient sur des toilettes en or, mais leur marde est aussi brune que celle des chiens.
Et ceux qui meurent avec le sourire parce qu'ils ont reçu de la vie même de quoi subsister assez longtemps pour comprendre que c'est une simplicité absolue qui rend heureux, continuent d'être vus comme des preuves d'un Dieu inexistant, alors que c'est bien ceux qui prient ou ne prient plus qui les tuent par pur orgueil en croyant que les vers qui vont les manger sont plus chic que ceux qui mangent les oiseaux.
La seule liberté, c'est vivre sans rien acquérir et mourir sans rien laisser. Le reste est de la pourriture des coeurs durcis par la peur.
samedi 29 août 2009
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