Les temps sont durs pour les princesses.
Des rêves de passions impossibles, de tentations irrésistibles,
de plus belle, de seule et unique
d'amour profond et instantanné,
de baiser qui scelle l'engagement
dans un fondu au noir qui ouvre le coeur
Le corps donné haletant, glissant
les yeux au plus loin du regard flou d'une vie d'amour
De tragédies qui nous séparent mais de sentiments qui arrête le temps
De ta beauté puissante et renversante
qui donne le courage de t'attendre
Des larmes que je verse pour toi sans remord
de l'absolu bonheur de voir ton trouble
de croire à tout, d'abondonner protections et barrières
d'un seul coup, sans preuve
Liberté et pureté, rimant avec extase
et tes cheveux noirs férocement sauvage
Ma déconfiture a un goût de fruit
je me baigne dans le sang des framboises
et je respire ta tendresse partout
Mon amour est libre et sans attentes
il coûte tout ce que j'ai
mais vaut tout l'univers
c'est le deal du siècle
la déconfiture aux fruits
parce que l'amour, je le goûte même
si ton fantôme me fait mourir
Mes formes sont à donner
et mon coeur a des formes pulpeuses
et ça déborde
et ça fait peur
c'est le seul moyen que j'ai
J'aime trop, soite
j'aime trop, c'est vrai
Je suis la première à souffrir
Mais sur le chemin de ma déconfiture aux bleuets
j'ai rempli ma coupe
et les petits fruits sont la récompense de m'être penché sur toi
de t'avoir tout donné des milliers de fois
et oui j'attendais
mais je donnais quand même
Je n'attends plus car je n'aurai jamais tout donné
et ceux qui m'ont tout pris n'ont plus rien
et moi, ma coupe de feu déborde toujours
mes seins vers le soleil
je suis nue dans ma déconfiture aux fruits et je goûte le vrai bonheur
celui d'avoir reçu
un coeur de perles et de diamantsi
l n'y a pas de compromis
j'aime trop, soite
j'aime trop, c'est vrai
et ce n'est jamais fini
et les diamants sont pesants
je t'aime
mercredi 25 mars 2009
vendredi 6 mars 2009
Je suis le monde
Mon beau garçon est dans sa phase d'oedipe. Il rêve qu'il est un adulte et qu'on se marie lui et moi et qu'on a des chats et des chiens et qu'on est tous des magiciens. Il vient de sortir de sa phase intense du pourquoi! Même si dans son cas, c'était le «comment ça»!
Moi, je me demande quand je vais revoir mon nouvel ami qui me plaît et j'ai des papillons. Je rêve d'un premier baiser, j'ai 31 ans et je suis toujours romantique. Je vis ma vie avec passion et engagement.
Cet engagement m'a mené à me porter à le défense des exclus plus d'une fois. Je me suis penchée sur des façons de réveiller le coeur endormi d'une majorité confortable. Je fais du cinéma, des documentaires. J'essaie de susciter des réflexions.
J'ai été invitée à la conférence de presse sur le 4e Festival des Films sur les Droits de la Personne de Montréal grâce à ma chronique à l'émission Les contes à rendre à CHOQ fm les jeudi à 18h30. Je trippais, ça m'intéresse beaucoup. J'ai eu l'honneur de parler avec André Paradis d'Amnistie Internationale et je lui ai demandé de m'envoyer des documents sur la perte des droits civiques et le retour de la torture depuis le 11 septembre. J'étais curieuse de savoir concrètement; pas juste dire gratuitement que Bush est un bandit.
J'ai lu tout ça, médusée, interdite. Que les États-Unis fournissent des armes illégales à Israël et en Palestine, que le Canada est impliqué. Que des documents d'enquête disparraissent, que la torture dont on s'est servie est illégale et contrevient aux droits de la personne contenus dans la déclaration et adoptée par les mêmes pays qui la violent aujourd'hui. Que l'impunité est un scandale. Que ceux qui souffrent concrètement des attaques terroristes sont les mêmes qui souffrent aussi des mesures anti-terroristes. Bush est un bandit, maintenant, je le sais. Et il est tranquillement en train de jouir de sa vie.
J'ai vu le film Philippines: une guerre contre le peuple de Marie Boti et Malcolm Guy et j'ai eu le bonheur de les rencontrer pour la radio. Là-bas, des gens pacifiquement regroupés sont assassinés en plein jour par le gouvernement, appuyé par les États-Unis.
J'ai beaucoup de peine. Je regarde ici, dans l'autobus, dans Hochelaga et je vois des couples dans lesquels l'homme intimide sa femme en public, lui dit où s'asseoir, ou regarder. Je me demande comment ça peut être en privé.
Je regarde le scandale de la Caisse de dépôt à la télé et je ne peux que constater avec quelle facilité on fait rire de soi. Je sais que la crise économique est un rideau opaque pour cacher des scandales dont on n'a pas idée. Je sais qu'il y a de la censure dans les médias. Je dirais que je suis de plus en plus convaincue que je veux consacrer le reste de ma vie à me battre (toutes les cause humanitaires sont bonnes) et apprendre à mon fils à vivre selon des valeurs humaines où le respect de l'être humain est à la base des décisions. le respect de la vie et de l'environnement qui nous donne cette vie.
Je ne veux pas tomber dans le piège de dire que je ne crois plus à la politique et tout simplement ne pas voter. Je veux agir concrètement contre le courant capitaliste, la mondialisation, la globalisation des marchés, la violation des droits de la personne, l'intimidation sous toutes ses formes, la haine, l'intolérance. Je me demande ce que je pourrais faire d'autre et continuer à espérer mon premier baiser, tranquillement. Élever mon fils dans une matrice d'illusions confortables quand tant de ses frères et soeurs n'ont pas le loisir d'avoir des préoccupations d'enfant.
Il y a le Festival des films sur les droits de la personne de Montréal du 12 au 22 mars (www.ffdpm.com) auquel je vous convie. Il faut ouvrir les yeux et ne plus jamais accepter la plus petite violation de nos droits.
Je vais tomber au chômage la semaine prochaine parce que j'ai choisi de développer mes projets personnels au lieu de servir le dieu profit pour d'autres. Et ma foi, j'ai des inquiétudes. Je me dis: est-ce que je vais pouvoir encore me payer Internet, la télé, le téléphone, mon loyer, l'épicerie pour un poussin en croissance fulgurante?
Puis, un fait m'a frappé: même au chômage cette année, je vais recevoir plus de revenu que plusieurs de mes frères et soeurs qui travaillent dans des conditions absurdes, parce que j'ai coordonné des demandes de clients insignifiants pour passer leur message de vente à la télévision, pour des milliers de dollars nous emplir les yeux et la tête de contenu affreusement insencé, de gadgets, de concepts, de conneries impossibles? Aie-je mérité de vivre dans une quiétude rare si on parle à l'échelle planétaire, à cause de cela? Certainement pas en m'abaissant à satisfaire les demandes exigeantes de mes collègues, en rampant devant leurs impératifs. Peut-être aie-je cette chance parce que je suis née au bon endroit. Alors comment pourrais-je me valoriser avec cette prémisse aussi vide qu'injuste?
Le confort est mon ennemi désormais parce qu'il nous tient dans l'innaction. Le confort est un scandale parce qu'il laisse mourir des enfants malades qui n'ont pas accès à des soins essentiels.
Ceux qui cherchent un sens à leur vie en accumulant des biens ne sont pas mes amis. Je ne suis plus tolérante envers l'inaction et l'aveuglement volontaire.
Changer le monde, c'est se changer soi, je suis le monde.
Moi, je me demande quand je vais revoir mon nouvel ami qui me plaît et j'ai des papillons. Je rêve d'un premier baiser, j'ai 31 ans et je suis toujours romantique. Je vis ma vie avec passion et engagement.
Cet engagement m'a mené à me porter à le défense des exclus plus d'une fois. Je me suis penchée sur des façons de réveiller le coeur endormi d'une majorité confortable. Je fais du cinéma, des documentaires. J'essaie de susciter des réflexions.
J'ai été invitée à la conférence de presse sur le 4e Festival des Films sur les Droits de la Personne de Montréal grâce à ma chronique à l'émission Les contes à rendre à CHOQ fm les jeudi à 18h30. Je trippais, ça m'intéresse beaucoup. J'ai eu l'honneur de parler avec André Paradis d'Amnistie Internationale et je lui ai demandé de m'envoyer des documents sur la perte des droits civiques et le retour de la torture depuis le 11 septembre. J'étais curieuse de savoir concrètement; pas juste dire gratuitement que Bush est un bandit.
J'ai lu tout ça, médusée, interdite. Que les États-Unis fournissent des armes illégales à Israël et en Palestine, que le Canada est impliqué. Que des documents d'enquête disparraissent, que la torture dont on s'est servie est illégale et contrevient aux droits de la personne contenus dans la déclaration et adoptée par les mêmes pays qui la violent aujourd'hui. Que l'impunité est un scandale. Que ceux qui souffrent concrètement des attaques terroristes sont les mêmes qui souffrent aussi des mesures anti-terroristes. Bush est un bandit, maintenant, je le sais. Et il est tranquillement en train de jouir de sa vie.
J'ai vu le film Philippines: une guerre contre le peuple de Marie Boti et Malcolm Guy et j'ai eu le bonheur de les rencontrer pour la radio. Là-bas, des gens pacifiquement regroupés sont assassinés en plein jour par le gouvernement, appuyé par les États-Unis.
J'ai beaucoup de peine. Je regarde ici, dans l'autobus, dans Hochelaga et je vois des couples dans lesquels l'homme intimide sa femme en public, lui dit où s'asseoir, ou regarder. Je me demande comment ça peut être en privé.
Je regarde le scandale de la Caisse de dépôt à la télé et je ne peux que constater avec quelle facilité on fait rire de soi. Je sais que la crise économique est un rideau opaque pour cacher des scandales dont on n'a pas idée. Je sais qu'il y a de la censure dans les médias. Je dirais que je suis de plus en plus convaincue que je veux consacrer le reste de ma vie à me battre (toutes les cause humanitaires sont bonnes) et apprendre à mon fils à vivre selon des valeurs humaines où le respect de l'être humain est à la base des décisions. le respect de la vie et de l'environnement qui nous donne cette vie.
Je ne veux pas tomber dans le piège de dire que je ne crois plus à la politique et tout simplement ne pas voter. Je veux agir concrètement contre le courant capitaliste, la mondialisation, la globalisation des marchés, la violation des droits de la personne, l'intimidation sous toutes ses formes, la haine, l'intolérance. Je me demande ce que je pourrais faire d'autre et continuer à espérer mon premier baiser, tranquillement. Élever mon fils dans une matrice d'illusions confortables quand tant de ses frères et soeurs n'ont pas le loisir d'avoir des préoccupations d'enfant.
Il y a le Festival des films sur les droits de la personne de Montréal du 12 au 22 mars (www.ffdpm.com) auquel je vous convie. Il faut ouvrir les yeux et ne plus jamais accepter la plus petite violation de nos droits.
Je vais tomber au chômage la semaine prochaine parce que j'ai choisi de développer mes projets personnels au lieu de servir le dieu profit pour d'autres. Et ma foi, j'ai des inquiétudes. Je me dis: est-ce que je vais pouvoir encore me payer Internet, la télé, le téléphone, mon loyer, l'épicerie pour un poussin en croissance fulgurante?
Puis, un fait m'a frappé: même au chômage cette année, je vais recevoir plus de revenu que plusieurs de mes frères et soeurs qui travaillent dans des conditions absurdes, parce que j'ai coordonné des demandes de clients insignifiants pour passer leur message de vente à la télévision, pour des milliers de dollars nous emplir les yeux et la tête de contenu affreusement insencé, de gadgets, de concepts, de conneries impossibles? Aie-je mérité de vivre dans une quiétude rare si on parle à l'échelle planétaire, à cause de cela? Certainement pas en m'abaissant à satisfaire les demandes exigeantes de mes collègues, en rampant devant leurs impératifs. Peut-être aie-je cette chance parce que je suis née au bon endroit. Alors comment pourrais-je me valoriser avec cette prémisse aussi vide qu'injuste?
Le confort est mon ennemi désormais parce qu'il nous tient dans l'innaction. Le confort est un scandale parce qu'il laisse mourir des enfants malades qui n'ont pas accès à des soins essentiels.
Ceux qui cherchent un sens à leur vie en accumulant des biens ne sont pas mes amis. Je ne suis plus tolérante envers l'inaction et l'aveuglement volontaire.
Changer le monde, c'est se changer soi, je suis le monde.
dimanche 1 mars 2009
Avant les mains
des baisers de larmes
tu passes
tu te penches
à la source
prend ton doirt fragile
Explose-moi désespoir!
Humide et étourdie
c'Est une danse mon bébé
doux, tout doux
magie berçante
j'ai soif!
La lune est mûre
c'est ton chemin
et ton souffle
Laisse-moi mes chaînes
je suis loin!
Découd-moi
Sent ça!
C'est l'intérieur de la dérive de mon coeur!
Épiderme en rêves sensibles
Désir pur
Tes yeux partout
je disparrais dans ton frisson
de vent brûlant
d'éclairs en crème
Sous l'emprise
des flammes de mes lèvres
goût d'esclave
plus près encore
ta peau qui hurle
Ahouououou!!!
Caresses toutes pleines
de plaisirs beaux
ça tremble de peur
c'Est mon appel
et coulée de miel
La pluie des touchés inquiets
la nuit qui parle tout bas
faible, sucrée
dans une brise de joies vicieuses
en forme, collées
des orteils de trop
rassurants égarements
perdue ben raide!
Un besoin d'oubli
tiens-moi dans ta tortue
des promesses ocillantes
des chants cachés
des mots de chaleur
un partage qui brille
désert de feu
offense du corps
t'es un soleil
c'Est une romance
ose un peu plus
éclot, réchauffe
j'ai les preuves de ma fièvre
pas de paresse
une musique
scintillement de tes bijoux
Mon amant-réveil
Dur, frais et cher maintenant
Ta semance d'amour
éclate dans mes secrets
Révéler des montagnes d'abondance
Abreuvé au bonheur
en ruisseauxe
n mensonge échange
en paix salive
salée, vivant
qui fini dans un cri étouffant
Caverne intime
nectar, rosée
Étoiles filantes
feux d'artifices
Pétillements des doigts aux pieds
fermer les paupières
goûter, peut-être
Sensuel éternel
consommé
en liens calmes
et odeurs d'attachement
mais toutes les traces s'effacent
petits soldats morts au combat
et volupté
dans mon ventre reste un mystère parfait
des baisers de larmes
tu passes
tu te penches
à la source
prend ton doirt fragile
Explose-moi désespoir!
Humide et étourdie
c'Est une danse mon bébé
doux, tout doux
magie berçante
j'ai soif!
La lune est mûre
c'est ton chemin
et ton souffle
Laisse-moi mes chaînes
je suis loin!
Découd-moi
Sent ça!
C'est l'intérieur de la dérive de mon coeur!
Épiderme en rêves sensibles
Désir pur
Tes yeux partout
je disparrais dans ton frisson
de vent brûlant
d'éclairs en crème
Sous l'emprise
des flammes de mes lèvres
goût d'esclave
plus près encore
ta peau qui hurle
Ahouououou!!!
Caresses toutes pleines
de plaisirs beaux
ça tremble de peur
c'Est mon appel
et coulée de miel
La pluie des touchés inquiets
la nuit qui parle tout bas
faible, sucrée
dans une brise de joies vicieuses
en forme, collées
des orteils de trop
rassurants égarements
perdue ben raide!
Un besoin d'oubli
tiens-moi dans ta tortue
des promesses ocillantes
des chants cachés
des mots de chaleur
un partage qui brille
désert de feu
offense du corps
t'es un soleil
c'Est une romance
ose un peu plus
éclot, réchauffe
j'ai les preuves de ma fièvre
pas de paresse
une musique
scintillement de tes bijoux
Mon amant-réveil
Dur, frais et cher maintenant
Ta semance d'amour
éclate dans mes secrets
Révéler des montagnes d'abondance
Abreuvé au bonheur
en ruisseauxe
n mensonge échange
en paix salive
salée, vivant
qui fini dans un cri étouffant
Caverne intime
nectar, rosée
Étoiles filantes
feux d'artifices
Pétillements des doigts aux pieds
fermer les paupières
goûter, peut-être
Sensuel éternel
consommé
en liens calmes
et odeurs d'attachement
mais toutes les traces s'effacent
petits soldats morts au combat
et volupté
dans mon ventre reste un mystère parfait
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